mardi 4 juin 2013

Drame au Pont du Diable : deux femmes se noient dans l'Hérault

Lundi, sur la commune de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault), deux femmes se sont noyées, non loin de la base nautique, en amont du pont du Diable. Ces deux ressortissantes bulgares de 20 et 34 ans n’ont pas pu être réanimées.

Un anniversaire s’est terminé de manière tragique, lundi soir, sur la commune de Saint-Guilhem-le-Désert, dans l’arrière-pays héraultais, où deux personnes sont mortes. Non loin de la base nautique, en amont du pont du Diable, quatre personnes, trois femmes d’origine Bulgare et un homme, fêtaient les 34 ans de l’une des Slaves.

Une glissade serait à l'origine du drame

Selon les premières constatations des gendarmes, deux d’entre elles sont tombées à l’eau, vers 18 h, dans un fleuve Hérault qui reste très froid en cette saison et dangereux à cause des courants (1). Que s’est-il passé ? Selon nos informations, le scénario du drame pourrait être le suivant : l’une des victimes, pieds nus, se serait approchée du bord et elle aurait glissé sur un rocher, avant de tomber dans la rivière, entraînant dans sa chute sa copine.

L’une d’elles ne savait pas nager

Apparemment l’une d’elles ne savait pas nager. Le jeune homme s’est jeté à l’eau pour tenter de les ramener sur la berge, mais sans succès. Avec la quatrième personne, ils ont alors alerté les pompiers en voyant les corps de leurs deux amies flotter, face contre l’eau. Les secours ont déployé une vingtaine de sapeurs, l’hélicoptère ainsi que quatre plongeurs qui ont repêché les deux corps en arrêt cardio-respiratoire. « Les tentatives de réanimation ont été très longues, mais nous n’avons pas pu les sauver », expliquait hier le capitaine des pompiers qui a coordonné le sauvetage. Les deux victimes, âgées d’environ 20 ans pour l’une et donc tout juste 34 ans pour la seconde, ont été déclarées mortes vers 20 h.

La thèse de l’accident est a priori privilégiée

Hier soir, le parquet de Montpellier a ordonné que les deux corps soient autopsiés au service de médecine légale pour les besoins de l’enquête. « La thèse de l’accident est a priori privilégiée, même s’il faut rester prudent a indiqué hier soir le procureur-adjoint Patrick Desjardins. L’usage d’alcool reste à déterminer, les prélèvements et l’autopsie le confirmeront ou non. »

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