samedi 29 juin 2013

La Ravoire : il bricole sa voiture de collection... qui prend feu

Alors qu’il bricolait des voitures anciennes dans son garage, le propriétaire des lieux a vu ses belles mécaniques partir en fumée. Le feu a pris vers 15h30, samedi à La Ravoire. En tout, ce sont quatre véhicules qui ont brûlé. L’incendie n’a pas fait de blessé.

Trégastel. Piégés par la montée des eaux, les pompiers leur portent secours.

 Vendredi soir deux personnes se promenaient sur les rochers de la plage de Coz Pors à Trégastel. Sans doute charmés par le paysage, les badauds n’ont pas été attentifs à la marée montante et se sont vite retrouvés piégés sur les rochers. À 21 h 50, les pompiers ont dû les secourir en zodiac.

La préfecture chiffre à 765.000 euros le coût du feu de Fleury d'Aude

L'incendie de mardi, sur la crête du Massif de la Clape, entre Fleury d’Aude et Saint-Pierre-La-Mer, vraisemblablement  d’origine criminelle et qui a détruit 253 hectares, a mobilisé des moyens exceptionnels pour un coût de 765.000 euros pour les pouvoirs publics.

Le pilote d'un hélicoptère et ses trois passagers ont perdu la vie dans le crash de leur aéronef, samedi matin à Iragna, dans le nord du Tessin.

Un hélicoptère de la société privée tessinoise Heli TV s'est écrasé samedi matin vers 8h00 à Iragna, dans le nord du Tessin. Le pilote et ses trois passagers, tous domiciliés au Tessin et âgés entre 43 et 63 ans, sont morts sur le coup.

Peu de temps auparavant, l'assistant de vol et un passager étaient descendus de l'appareil. L'engin, qui transportait des personnes en direction des montagnes en-dessus de Personico, s'est dans un premier temps posé dans une carrière de granit à Lodrino, a indiqué la police cantonale.

Selon les médias tessinois, l'aéronef a percuté un rocher. [RSI] A ce moment-là, le rotor principal de l'hélicoptère, toujours en mouvement, a heurté un rocher. Voyant cela, l'assistant de vol a saisi un des passagers et l'a fait descendre, tandis que l'hélicoptère reprenait de la hauteur dans l'intention de rentrer à sa base. Peu après, il s'est écrasé à Iragna.

Interrogé par Ticino News, le directeur de la société Heli TV Giovanni Frapolli s'est dit "sous le choc", insistant sur le fait que le pilote de l'hélicoptère était un homme prudent et "expérimenté", habitué à pratiquer des vols touristiques le week-end.

Bal des pompiers d'Anglet


Recrutement de musicien (poste à pourvoir au printemps 2014) à la BSPP

 La Musique de la Brigade de Sapeurs-pompiers de Paris offre un poste de percussionniste jouant le tambour. Statut d'Engagé Volontaire de l'Armée de Terre (1650€/mois).
Le concours de recrutement se déroulera en septembre/octobre 2013. Pour être informé du programme et modalités merci de nous contacter.

vendredi 28 juin 2013

La 1re femme commandant de compagnie

Depuis ce matin, la Brigade vit un moment important de son histoire. Le capitaine Perrine Montel est la première femme à prendre le commandement d’une compagnie d’incendie et de secours. Arrivée en 2007 à la BSPP, elle succède au capitaine Christian Debize à la tête de la 23e compagnie. La cérémonie de passation a eu lieu à Saint-Maur (94), sous l'autorité du colonel De Cacqueray, commandant le 2e groupement d'incendie et de secours. 

Les pompiers de Côte-d'Or ont le rythme dans la peau


Une chorégraphie à couper le souffle. En grand uniforme, casques sur la tête et bottes aux pieds, les pompiers de Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or) ont diffusé sur le net un spectacle exceptionnel. Quelques pas de danse, en rythme, destinés à faire la promotion de la caserne et des soldats du feu qui composent son bataillon.

Autre objectif, attirer le plus grand nombre de personnes au traditionnel bal qu'ils organisent dans leur locaux le 13 juillet prochain. 
Ces amateurs ont du talent. Jugez en par vous-même.

Clip nuit du feu 2011 - Bicentenaire des sapeurs-pompiers de Paris

Massy : l’incendie fait un blessé grave

Un appartement a pris feu ce jeudi vers 16 heures à Massy. Le sinistre s’est déclaré au 5e étage d’un immeuble qui en compte 10, au niveau de l’allée Emile-Zola. La personne qui occupait les lieux a été grièvement blessée. En état d’arrêt cardiaque au moment de l’arrivée des secours, elle a été ranimée. Son pronostic vital reste engagé. Sept autres personnes ont été légèrement intoxiquées par les fumées et évacuées vers les hôpitaux du secteur.
L’origine du sinistre reste inconnue. L’immeuble a été évacué. Plusieurs habitants seront momentanément relogés par le bailleur.

RIA. Choc frontal : deux personnes blessées

Deux véhicules ont été impliqués dans un choc frontal hier vers 18 heures sur la commune de Ria. Les sapeurs-pompiers ont été immédiatement dépêchés sur les lieux pour porter secours aux victimes dont une se trouvait prise au piège dans l’habitacle de sa voiture.

Un homme a été blessé dans cet accident et a été transporté en ambulance jusqu’à la clinique de Prades. Une femme a également été touchée et a été évacuée à l’aide de l’hélicoptère Dragon 66 vers l’hôpital de Perpignan. La collision a perturbé la circulation durant un moment.

Perpignan : deux feux se déclarent coup sur coup au Moulin à Vent

Deux incendies se sont successivement déclarés ce jeudi vers 14h dans le secteur de Vertefeuille quartier du Moulin à Vent à Perpignan. Les sapeurs pompiers ont été immédiatement dépêchés sur les lieux et ont rapidement maîtrisé les sinistres qui à chaque fois n’ont détruit que de faibles superficies de végétation.

Aucun autre dégât matériel ni aucun blessé ne sont à déplorer. Toutefois 160 élèves d’une école primaire située à proximité ont dû être évacués et temporairement mis en sécurité par les enseignants et personnels de l’établissement.

La promiscuité temporelle et géographique de ces deux feux suscite un doute quant à leur origine criminelle. Une enquête est en cours menée par les services de police.

Découvrez les nouvelles tenues des pompiers

De nouvelles tenues viennent d'être livrées dans les centres départementaux d'incendie et de secours de Pau et d'Anglet. Après deux années de tests et trois mois d'études techniques, ce vêtement a été réalisé "pour les pompiers et par les pompiers" précise Michel Labourdette, vice-président du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) 64.

De couleur rouge, caractéristique choisie sur des critères de sécurité et notamment de visibilité, ces tenues ont des vestes plus courtes taillées dans une coupe plus confortable. Avec un complexe tri-couche qui augmente l'évacuation de l'eau et réduit l'effet "cocotte-minute" les malaises devraient être plus aisément évités.


mercredi 26 juin 2013

Incendies : deux feux dans la même journée

Dimanche 23 juin. Avec les premières chaleurs, les premières flammes. Deux incendies se déclarent dans les P.O., d’abord le matin du côté de Torreilles, avec quelques hectares de végétation qui partent en fumée et une trentaine de pompiers déployés. En début d’après midi, c’est du côté d’Estagel le garrigue s’embrase sur un terrain difficilement accessible et une tramontane inquiétante. Plus d’une dizaine d’hectares seront brûlé et près de 80 pompiers déployés, assistés par un Dash larguant du retardant.

Carcassonne : Une moto percutée par un véhicule 4 X4 qui prend la fuite

Mardi soir, vers 22 h 30, sur l'avenue du Général-Leclerc, à Carcassonne, une moto routière a été percutée par un 4X4 qui opérait un demi-tour. Le pilote  du deux roues souffrirait de plusieurs fractures. Toutefois, ses jours ne seraient pas en danger. Le conducteur du véhicule tout terrain a pris la fuite, et était activement recherché par la police. 

Sin-le-noble | Le feu mis à une voiture poussée contre une salle de prière

Dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours de 2h , une ou des personnes ont mis le feu à une peugeot 205 diesel stationnée sur un parking privé d'un ensemble résidentiel. La voiture a été poussée jusqu'au préfabriqué d'environ 60 m2 dans lequel l’Association culturelle musulmane de Sin-le-Noble (ACMS) organise des activités socio-éducatives et culturelle à destination des jeunes. Les sapeurs-pompiers ont dû revenir deux heures plus tard pour éteindre l’incendie qui avait repris. 

Date de l'intervention : dans la nuit du 25/06/13 au 26/06/13

Intervention BSPP

Les secours du CS Champerret sont intervenus pour un enfant qui s’est coincé les doigts dans un escalier mécanique. Il est 15 heures, le garçon d’une dizaine d’années se promène avec sa mère dans les allées d’un centre commercial parisien. Arrivé en haut de l’escalator, il ne retire pas sa main assez vite. Deux doigts restent bloqués. Le chef d’agrès du VSAV demande un camion de désincarcération et une ambulance de réanimation. Finalement, c’est au moyen d’un cric que la rampe est écartée et la main libérée. Il est transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins. Chaque année, des centaines d’accidents ont lieu en France avec les escaliers mécaniques. Il est important de le rappeler aux plus jeunes. 

Les pompiers dénoncent « la privatisation des secours »

Les syndicats de pompiers et les représentants des pompiers volontaires demandent dans une lettre, la fin du protocole régissant les interventions entre SAMU, SDIS et ambulances privés.

Département 71 Saône et Loire 

Cela n’arrive pas tous les jours, mais dans un courrier adressé à Jean-François Nicolas, président du conseil d’administration du SDIS, l’intersyndicale des sapeurs-pompiers (Avenir-Secours, CFDT, CGT, SASPP et SNSPP) et les représentants des sapeurs-pompiers volontaires sortent de leur réserve. Ils décrivent des situations « ubuesques » dans l’organisation des secours d’urgences, comme par exemple la « décision d’engager une ambulance privée pour porter assistance à un sapeur-pompier blessé en service dans la cour même de l’école départementale des pompiers de Saône-et-Loire ». Ce que veulent en fait dénoncer dans leur lettre, les soldats du feu, c’est le protocole tripartite signé le 15 février dernier à la préfecture de Saône-et-Loire. Le texte redéfinissait entre le SAMU, les pompiers et les ambulanciers privés, le rôle de chacun concernant le secours aux victimes. Après avoir testé les nouvelles règles pendant plusieurs mois, les pompiers dénoncent aujourd’hui cet accord. Ils estiment que, trop souvent, la régulation du centre 15 – à qui revient la responsabilité d’envoyer SAMU, ambulances ou pompiers – fait appel aux ambulances privées plutôt qu’aux camions rouges. Pour les signataires de la lettre : « La privatisation des secours d’urgence est donc en cours dans notre département, au détriment des victimes, pour lesquelles nous, sapeurs-pompiers, nous sommes toujours attachés à préserver l’intérêt avant tout. » 

Les pompiers demandent la fin du protocole

Ces mots font écho aux propos tenus par le docteur Nicolas, le 15 juin dernier à Montceau lors de la journée nationale des sapeurs-pompiers. Le président du conseil d’administration du SDIS 71 n’avait alors pas hésité à parler « de dysfonctionnements dans la sollicitation des moyens de secours par le centre 15 ». Il disait aussi son « impression que le SAMU et certains de ses régulateurs se transforment en lobbyistes des intérêts de transporteurs privés » et tonnait : « Les pompiers ne sont pas des bouche-trous que l’on envoie quand ça n’intéresse pas le privé. » En prenant la plume, les hommes de terrain ont donc voulu soutenir la prise de position ferme de leur président. Dans sa lettre, l’intersyndicale des pompiers s’estime « à la merci des décisions incompréhensibles et surtout non contestables prises par quelques médecins siégeant au SAMU de Chalon. » Les soldats du feu assurent avoir de leur côté joué le jeu de la transparence pour faciliter le secours d’urgence, mais, selon eux, la régulation du 15 n’a pas produit les mêmes efforts. 
Les signataires se défendent aujourd’hui de vouloir relancer une guerre entre les « rouges » et les « blancs » mais demandent au président de leur conseil d’administration « qu’il soit mis un terme à ce protocole très restrictif quand à l’engagement des sapeurs-pompiers […] et qui n’a plus lieu d’être à compter du moment où l’un de ses acteurs n’en respecte pas les fondements. » Les pompiers de Saône-et-Loire souhaitent ainsi que « le SDIS retrouve son rôle d’acteur majeur du secours aux victimes » et pour cela ils prônent « une large communication » autour des numéros d’urgences que sont le 18 et le 112. Selon eux, « il s’agira par là de rappeler à la population qu’en composant ces numéros, elle peut indéniablement compter sur une réponse adaptée au degré de sa demande. » Une position qui ne risque pas d’être très appréciée chez les médecins régulateurs du SAMU. 

Déjà la fin du beau « ménage à trois » ?

L’intersyndicale des pompiers avait déjà évoqué au printemps dernier cet épineux problème lors d’un entretien avec le préfet. Et la semaine dernière, Rémi Chaintron, président du conseil général a interpellé le représentant de l’État en séance de l’assemblée départementale. Il s’inquiétait de voir des ambulances privées intervenir sur des lieux publics et demandait au préfet de « mettre un peu d’ordre ». Le préfet s’est contenté de répondre : « Si corrections il doit y avoir, on trouvera des ajustements. » En février, son prédécesseur avait qualifié le protocole de « ménage à trois équilibré où chacun a sa place et où on a besoin de tout le monde ». La lune de miel n’aura pas duré longtemps…

mardi 25 juin 2013

Guide du bon usage des médias sociaux (Sapeurs-Pompiers de Paris)

À l’occasion du lancement de la page officielle Facebook de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris en avril 2013, cette même brigade a mis en ligne en libre téléchargement un Guide du bon usage des médias sociaux (20 pages, en pdf) à destination des pompiers et de leur famille « pour permettre à chacun d’utiliser et de profiter sereinement » des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou encore DailyMotion.


Guide didactique
De plus en plus d’entreprises, d’organisations, d’institutions et d’associations se dotent de tels guides d’usages et bonnes pratiques d’expression.

Didactique mais aussi avec le plein de conseils, le guide définit avec précision les modes d’expression à favoriser pour être pertinents sur différentes plateformes de réseaux sociaux tout en indiquant les limites de la confidentialité dans l’exercice professionnel, le respect d’autrui et les règles à respecter.

Un glossaire de 30 termes spécialisés réseaux sociaux : Facebook, Twittter et services permet de mieux comprendre quels sont les médias sociaux grand public majeurs aujourd’hui et de connaître le jargon spécifique à 2 médias sociaux.

Dans un univers professionnel sensible, ce guide montre qu’il est possible de poser un cadre formel d’usage des réseaux sociaux tout en favorisant une présence via la publication et l’échange avec les internautes et mobinautes.

Sommaire du guide du bon usage des médias sociaux
Pourquoi un guide du bon usage ?

1. Respecter la confidentialité des interventions (avec exemples concrets)
Penser à…

2. Echanger à titre personnel
Penser à…

3. Qui peut s’exprimer au nom de la Brigade
Penser à…

4. Glossaire
Plateformes et utilisation
Twitter

Facebook

Les marins-pompiers en mode risque feux de forêt

Au cours de la saison estivale, du 24 juin à mi septembre, le BMPM adopte un régime opérationnel spécifique, graduel selon l’indice de risque « feu de forêt » évalué quotidiennement notamment à l’aune des conditions météorologiques.
Le dimensionnement des moyens mis en œuvre par le BMPM est donc adapté et calibré en fonction du risque : la couverture opérationnelle courante sur Marseille (regroupant le secours à personne et la lutte contre les risques urbains) représentent 300 marins-pompiers opérationnels, auxquels peuvent s’ajouter jusqu’à 150 marins-pompiers en renfort, dédiés spécifiquement à la lutte contre le feu de forêt en cas de risque majeur. Ce dispositif repose sur un régime de garde opérationnelle adapté au cours de cette période, avec un socle minimum.
L’ensemble du personnel marin-pompier de Marseille est formé dès son intégration au Bataillon, à la lutte contre le feu de forêt, qui fait partie de son tronc commun de formation (comprenant par ailleurs le secours à personne, la lutte contre le feu urbain et la lutte contre le feu de navire).
En fonction du régime adopté, des personnels et des engins sont pré positionnés afin d’assurer une présence permanente dans les massifs et permettre une plus grande réactivité d’intervention le cas échéant. 

Maritima.Info : Environnement, Département : Feux de forêt. Valls : "se préparer à un été compliqué"

Maritima.Info : Environnement, Département : Feux de forêt. Valls : "se préparer à un été compliqué"

En visite hier à l'Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP), le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a salué l'efficacité du dispositif estival mis en place par les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône. Il a déclaré qu'il fallait "se préparer à un été compliqué", nécessitant une "grande vigilance". 

8 canadairs ont lutté contre un feu à Fleury-d'Aude qui a détruit 150 hectares

L'incendie qui a ravagé 150 hectares de garrigue, a débuté dans l'après-midi, au dessus du village de Fleury-d'Aude. 8 canadairs sont engagés, en plus des 150 hommes au sol, pour endiguer la progression des flammes poussées par un vent fort. Le feu serait d'origine criminelle

. 150 pompiers au sol ont lutté contre la propagation des flammes, avec 8 avions bombardiers d'eau.

L'incendie pourrait être d'origine criminelle car les pompiers ont découvert 2 départs de feu simultanés.

La circulation autour de Fleury-d'Aude est perturbée.
Les gendarmes ont décidé la fermeture au trafic de la RD.1118 entre Fleury-d'Aude et Saint-Pierre-la-Mer.


 

dimanche 23 juin 2013

Pompier Du Loiret 22 Juin 2013 St Cyr En Val

Deux pompiers meurent dans un incendie à Uccle

Le feu est en plein développement lorsque les engins se présentent. La configuration des lieux rend les reconnaissances difficiles. Les ressources en eau disponibles ne permettent pas l’alimentation correcte des lances sur échelle. © Robert Dekock
Un incendie dans un ancien centre de formation, va causer la mort de deux sapeurs-pompiers de Bruxelles, en Belgique, et en blesser un autre. Cet accident va être à l’origine d’une réforme de la méthodologie opérationnelle au sein de l’unité bruxelloise.
Le samedi 30 août 2008, vers 14 heures, deux enfants de seize et treize ans jouent avec le feu dans un ancien centre de formation. Les vieilles bombes de peinture deviennent des lance-flammes de fortune pour les deux adolescents. Mais une flamme va être plus longue que les autres, et va atteindre de vieux rideaux tombés au sol. Ils tentent d’éteindre le feu, qui a trouvé un aliment de choix, en tapant des pieds frénétiquement. En vain… Le feu commence à se propager aux autres rideaux encore tendus devant les fenêtres. Il commence sa lente progression dans cette friche industrielle. Le complexe se compose de trois ailes en forme de « U » et d’un patio. La première aile – dénommée aile A – est un bâtiment R+2, à ossature métallique, d’une superficie de 560 m² environ. La seconde aile – aile B – est un bâtiment R+3, légèrement plus grand que le premier, aménagé en espaces de bureaux. À chaque extrémité de cette aile, on trouve un escalier intérieur, qui est relié par un couloir central. Un passage couvert relie ces deux ailes A et B. Une troisième aile – Aile C – est composée uniquement de deux niveaux dont un étage. Enfin, le patio qui se trouve au milieu des trois ailes, tout comme le passage couvert, sont envahis par des arbres de grande hauteur. La nature a pris ses quartiers dans cet immeuble, voué à la destruction, qui a déjà été le repaire de squatteurs. 



Une alerte tardive



Au lendemain du drame, on apprendra que le propriétaire des lieux avait obtenu depuis peu l’autorisation de démolir cette friche pour y construire un ensemble d’appartements. L’abandon de cet immeuble est certainement une des causes de l’alerte tardive des secours. C’est en effet à 14 h 42 qu’un moniteur du club de tennis voisin compose le 100. À l’opérateur, il signale un incendie, sans pouvoir exactement situer le lieu exact du sinistre. Le départ incendie est sonné dans la caserne de Chênaie, où l’autopompe prend immédiatement le départ, complétée par l’échelle d’Anderlecht. La sonnerie de feu résonne simultanément à l’état-major, et à la caserne de l’héliport. Une autopompe, une auto-échelle, une ambulance incendie, et la voiture de l’officier de garde prennent immédiatement le départ. Avenue de l’Héliport, les portes des remises se ferment. Le convoi d’engins rouges part toutes sirènes hurlantes vers le feu. À l’arrivée des secours, le feu a déjà gagné une bonne partie de l’aile A. La structure de cette zone s’est effondrée. Seule la façade tient encore debout. D’importantes flammes et une épaisse fumée noire s’échappent des décombres. Rapidement, deux grosses lances et deux petites lances, renforcées par une lance haute pression, sont établies par les personnels des deux autopompes. L’action conjuguée de ces moyens doit permettre de contenir le feu sur cette aile. L’aile « B » ne semble pas être atteinte par le sinistre. La végétation dense crée un mur et ralentit, voire interdit, la progression des secours, ne facilitant pas les reconnaissances de l’officier de garde.



Une légère fumée blanche…



L’officier parvient à reconnaître cette aile, où le feu n’est pas encore passé. Il n’y a pas de dégagement de chaleur. Seule, une légère fumée blanche plane… Une grosse lance est positionnée dans l’aile B au niveau du passage couvert. Les secours sont également confrontés à un manque d’eau, ce qui ne permet pas d’alimenter en lances l’échelle d’Anderlecht. Son conducteur est donc utilisé pour constituer un binôme, afin de stopper la propagation du feu depuis un bureau, côté patio. Armé d’une petite lance, ce second binôme demande l’utilisation d’un ventilateur, notamment en raison de la fumée blanche qui est dans l’atmosphère. Elle semble provenir du patio. La mise en place du ventilateur est confiée à un second binôme, qui le positionne à l’entrée, au niveau du passage couvert. Un officier stagiaire aide à la manœuvre, il doit également remplacer le conducteur de l’échelle d’Anderlecht, afin que celui-ci regagne son poste. La fumée est toujours présente, mais les hommes ne ressentent aucune sensation de chaleur. Aucun bruit n’est ressenti dans toute l’aile B.



La situation change rapidement



Alors que le binôme et l’officier stagiaire sont arrivés dans le bureau situé à proximité de la cage d’escalier – au niveau de l’aile C –, la situation change radicalement. Il est 15 h 28. La fumée se densifie, plongeant les trois hommes dans le noir quasi total. La chaleur devient de plus en plus pesante, forçant le personnel à se baisser. Ces signes annonciateurs laissent présager l’imminence d’un embrasement généralisé éclair. Dehors, l’échelier de la caserne de l’Héliport constate que le toit de l’aile B s’est embrasé. Il presse immédiatement le signal d’évacuation général sur sa radio. Malheureusement, le signal n’est pas entendu. À l’intérieur, le feu redouble d’intensité. La chaleur est de plus en plus pesante, voire oppressante. Le binôme et l’officier stagiaire sont contraints de reculer. Le second binôme, armé de sa grosse lance, également. Cette équipe arrive à s’échapper par l’escalier, côté passage ouvert. L’officier stagiaire demande de l’aide par radio. Il chute dans l’escalier. Retrouvant ses esprits, il parvient à gagner l’extérieur en utilisant la technique « main droite », et se jette au travers d’une fenêtre dans le sous-sol. Sous son poids, les vitres simple vitrage ont cédé. Il est blessé aux épaules. Parallèlement à cela, la retraite du second binôme est stoppée par l’effondrement de la toiture de l’aile B et de la façade du patio. Les deux hommes sont pris au piège. Ils tentent coûte que coûte de s’en sortir. L’un deux est atteint par des débris et perd connaissance avant d’être enseveli par des décombres. Son équipier essaie de rejoindre une fenêtre de façade, en vain. Un flash-over se produit. La température atteint par endroits les 1 000 °C. Dehors, l’échelle d’Anderlecht est déplacée pour créer des exutoires et briser les fenêtres en double vitrage du premier étage. Les fumées et les gaz chauds sont évacués, tandis que les personnels de l’échelle donnent l’alarme. Deux sapeurs-pompiers de Bruxelles ont perdu la vie. L’épaisse fumée noire s’échappe des décombres. Les sapeurs-pompiers s’activent pour retrouver et dégager leurs collègues. Durant toute la soirée et la nuit, les hommes du Siamu vont lutter contre le sinistre, qui sera définitivement éteint le lendemain matin à 10 heures.



Une réflexion en profondeur



À l’issue du drame, le Siamu va engager une réflexion sur les enseignements à tirer de cette intervention dramatique. Avant même que le feu soit éteint, une cellule d’assistance psychologique a été activée pour venir en aide aux familles des deux victimes, mais également pour prendre en compte les collègues des centres de secours. À la suite de cela, une série de debriefings va se dérouler sur une période de cinq mois (novembre 2008 à mars 2009). Les résultats de ces entretiens vont permettre au corps de la région de Bruxelles-capitale d’intervenir selon plusieurs directions. Tout d’abord, le service s’est employé à rappeler à ses personnels les signes annonciateurs du Flash-over, tout en révisant ses méthodes de formation. Un point a été souligné sur le fait « … qu’il était dangereux de croire que l’eau suffit pour se protéger…. ». La notion de FGI a été également prise en compte. Un des autres points qui a posé problème, lors de l’intervention, a été celui de l’alimentation en eau des engins, à la fois en termes de longueur de tuyaux que de délais de mise en œuvre. Lors de l’opération, les personnels des ambulances ont dû aider les pompiers pour réaliser les établissements. Aussi, le renforcement de l’armement en matériel et en personnel des autopompes des postes avancés a fait l’objet d’une étude de la part des services techniques. Cette intervention a également mis en lumière des difficultés de gestion opérationnelle et de commandement, nécessitant à la fois une clarification des rôles de chacun (chefs d’agrès des autopompes, officier de garde) en termes de liaison radio simple. Cet accident montre une fois de plus l’intérêt de disposer de moyens en nombre. Autre enseignement, l’importance de confier au chauffeur de l’officier de garde la mission de prise en compte des moyens arrivant sur la zone d’intervention. Afin de faciliter le travail de l’officier de garde et lui permettre d’avoir une vision complète et réelle de la zone d’intervention, un projet de mise en place de caméra sur les échelles est à l’étude. Toutefois, dans l’attente de résultats probants, les écheliers sont chargés de rendre compte à l’officier de garde de l’évolution de la situation, mais surtout, ils doivent lui donner l’ensemble des éléments lui permettant une bonne reconnaissance des lieux. Enfin, autre avancée majeure en matière de planification, la centrale 100 de Bruxelles dispose, depuis peu, d’une cartographie en 3D actualisée, basée sur des photos aériennes couvrant toute la zone d’intervention du Siamu. Cela permet au commandement de visualiser la topographie des lieux sous un angle souvent plus avantageux que ce qui est vu du sol. Il faut également noter que le Siamu a fait preuve de transparence au lendemain du drame, puisque cet incendie a fait l’objet d’un article dans Firezone, quelques mois après la fin de la période de debriefing.

vendredi 21 juin 2013

Longuenesse: violent incendie aux Frais-Fonds ce jeudi soir, des chiots meurent asphyxiés

L’alerte a été donnée peu après 21 h 15 par des riverains de la zone commerciale. « On sentait une drôle d’odeur, mon fils pensait que c’était des enfants qui jouaient avec des pétards, mais très vite ça nous a piqué le nez, on est sorti voir et on a tout de suite prévenu les pompiers », explique une femme domiciliée dans le quartier résidentiel, derrière les commerces. De la fumée s’échappait alors du toit du cuisiniste Cuisinella.

Les sapeurs-pompiers du centre de secours de Saint-Omer sont rapidement intervenus, épaulés par les centres de secours des environs. Il semble qu’ils aient rencontré des difficultés pour pénétrer à l’intérieur du magasin. Ils ont dû alors briser la vitrine pour attaquer le foyer alors qu’une lance, depuis la grande échelle, arrosait le toit du bâtiment. Le feu s’est malheureusement vite propagé à l’animalerie, cellule commerciale voisine.

Les soldats du feu ont extrait tous les animaux présents. Il était déjà trop tard pour quelques chats et d’autres animaux, notamment des chiots se trouvaient en grande détresse respiratoire. Le gérant du magasin de cuisine, Sergio Domingues, qui emploie six salariés, était choqué de voir la vitesse à laquelle le feu a détruit son commerce où il travaille depuis 2004. « J’ai fermé il y a à peine une heure… », se lamentait-il. Vers 23 heures, les sapeurs-pompiers luttaient encore activement.


jeudi 20 juin 2013

Vidéo. La crue a dévasté le village de Barèges - Le point en Bigorre à 19 h ce jeudi illage-de-bareges


Lou

Saint-Germain-en-Coglès. La voiture d’un pompier brûle entièrement

Une voiture a entièrement brûlé, après un accident, sur la route entre Lescousse et Saint-Germain-en-Coglès, près de Fougères, vers 8 h 30, ce dimanche. Le conducteur, un jeune pompier, n’a pas été blessé. Il a été conduit au centre hospitalier de Fougères pour être examiné.

Une perte de contrôle ?

L’événement est survenu sur la route départementale 17, au niveau du lieu-dit Marvaise, à Saint-Germain-en-Coglès, à quelques kilomètres de Fougères. Selon les gendarmes, « une perte de contrôle du conducteur, peut-être dû à un assoupissement », serait à l’origine de l’accident.

Un jeune pompier de 21 ans

La voiture, une Twingo, s’est enflammée et a complètement brûlé. Le conducteur, un jeune pompier de 21 ans, est parvenu à s’extraire du véhicule avant l’incendie. Selon les premiers éléments, il n’aurait pas été blessé. Ses collègues l’ont conduit à l’hôpital de Fougères pour qu’il soit examiné.

La route coupée dans les deux sens

L’axe entre Saint-Germain et Lécousse a été complètement coupé entre 8 h 30 et 10 h 20, par les pompiers et les agents de la direction interdépartementale des routes Ouest (Diro), le temps qu’une dépanneuse enlève la carcasse calcinée de la voiture. Quelques automobilistes ont dû patienter.

Un corps portant un uniforme trouvé dans le Rhône : celui du pompier tué en 2002 ?

En 2002, un octogénaire avait fauché 5 pompiers volontaires de Loriol, alors qu'il roulait à 150 km/h. Le corps de l'un d'eux n'a jamais été retrouvé. Le cadavre d'un homme portant un uniforme de pompier a été découvert ce jeudi dans le Rhône à hauteur de Loriol. L'enquête devra déterminer s'il s'agit de ce sapeur-pompier de 26 ans.

Le corps d'un homme portant un uniforme de pompier a été trouvé jeudi après-midi dans le Rhône à hauteur de Loriol, dans la Drôme, près de l'endroit où cinq pompiers avaient été tués par un chauffard en 2002, a annoncé le parquet. "On a découvert le corps vers 15h30, près du barrage situé au nord de Montélimar", ont précisé les pompiers, confirmant une information de France Bleu Drôme-Ardèche.

Le procureur de la République à Valence a cependant jugé "difficile de dire" si la victime pouvait être Laurent, 26 ans, le sapeur-pompier tué en 2002 dont on n'a jamais retrouvé le corps. "On n'en sait rien. Si c'est lui, il est étonnant qu'on retrouve du tissu sur un corps qui a séjourné aussi longtemps dans l'eau. Il est trop tôt pour le dire", a dit le magistrat à l'AFP. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et confiée à la gendarmerie.

mercredi 19 juin 2013

Des pompiers de l'Aude et des Pyrénées-Orientales en renfort en Midi-Pyrénées

Des renforts ont été mobilisés et 600 pompiers étaient à pied d'oeuvre dans la nuit de mardi à mercredi, notamment en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées, départements en proie aux crues.  Renforts venus de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.

En plus des moyens dont disposent ces deux départements placés en vigilance crues orange (Haute-Garonne) et rouge (Haute-Pyrénées), des renforts ont été acheminés, notamment deux colonnes militaires de la sécurité civile ainsi que des sapeurs-pompiers venus des départements voisins des Pyrénées-Orientales, de l'Aude, de la Drôme et de l'Ardèche.

Deux hélicoptères venus d'autres zones ont également été dépêchés, ainsi que 1.000 lits pour les personnes chassées de leur logement par les inondations.
"Des renforts supplémentaires pourront être mobilisés en cas de besoin", a ajouté Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, Météo France a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la fin du suivi précipitations pour 11 départements de l'Aquitaine, du Poitou-Charentes, du Gers et des Hautes-Pyrénées.
En ce qui concerne les crues, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées restent en vigilance Rouge, le Gers et la Haute-Garonne restent en vigilance orange, tandis que la Charente-maritime, les Landes, le Lot-et-Garonne, le Tarn-et Garonne et l'Ariège restent en vigilance jaune.

Les ministres de l'Intérieur et de l'Ecologie, Manuel Valls et Delphine Batho, se rendront sur les lieux des crues mercredi. Ils iront notamment à Lourdes, a par ailleurs ajouté Pierre-Henry Brandet.


Hélitreuillage secteur Antony

Les sapeurs-pompiers du centre de secours Antony sont appelés ce mardi 18 juin en milieu d’après-midi pour porter secours à une personne tombée avec une notion de hauteur importante. Il s’agit en fait d’un ouvrier, âgé de 39 ans, ayant fait une chute de cinq mètres environ sur un chantier de terrassement. Grièvement blessé, celui-ci doit être remonté à la surface avec de grandes précautions et en position allongée. C’est pour cela que le groupe d’intervention en milieux périlleux et l’hélicoptère Dragon 75 de la Sécurité civile, sont appelés en renfort. Après une manœuvre délicate de 30 minutes, l’homme sera directement évacué vers un centre hospitalier par l’équipage de l’hélicoptère.

Contresens sur l'A750 à Gignac : un médecin pompier blessé

En contresens sur l'autoroute A 750, une dame de 83 ans a percuté ce mercredi en début d'après-midi une voiture médicalisée des sapeurs-pompiers. 


Au moment de l'accident, au niveau de l'Intermarché de Gignac, le médecin pompier rentrait d'une intervention. Le sexagénaire souffre d'une fracture de la jambe. Son chauffeur et la conductrice sont légèrement blessés.

INTEMPÉRIES – L’île-de-France a été touchée par un violent orage mercredi en fin d'après-midi...

L’Ile-de-France a été retirée de la liste des département  en vigilance orange aux orages mercredi soir. Il y avait été placé en raison d’une «situation orageuse nécessitant une vigilance particulière compte tenu de son intensité et de la sensibilité de la zone touchée», selon un communiqué de Météo France. En fin d’après-midi, un violent orage est arrivé par le sud avant de s’évacuer par le nord de la région. Le point sur les perturbations de ce mercredi.


Transports collectifs

Aéroport de Paris a annoncé la fermeture des pistes à Orly. ADP, qui conseille aux passagers de contacter les compagnies aériennes, a évoqué une suspension de 30 minutes. Le trafic aérien a été interrompu de 17h10 à 17h31 Orly, ont indiqué des sources aéroportuaires. «Trois vols ont été détournés vers Roissy-Charles-de-Gaulle», a précisé un porte-parole d'ADP.

Une dame de 89 ans coincée sous l'essieu arrière d'un camion à St-Jean-Pla-de-Corts

L'accident est survenu peu avant 10 h, hier matin à Saint-Jean-Pla-de-Corts. Dans des circonstances encore indéterminées, une dame de 89 ans aurait été renversée par un camion de 19 tonnes qui circulait par chance à très faible vitesse, et s'est retrouvée immobilisée sous l'essieu arrière du poids lourd.

Ce sont les pompiers, alertés immédiatement, qui sont parvenus à dégager la victime. Celle-ci souffrant de douleurs à l'épaule, les secours l'ont transportée au centre hospitalier de Perpignan afin qu'elle y subisse d'autres examens de nature à confirmer une suspicion de fracture.

dimanche 16 juin 2013

Carte de vigilance aux incendies de forêts & dispositifs de lutte dans les départements sensibles

Bientôt les vacances, certains d’entre vous vont partir dans des régions dites sensibles aux incendies de forêts comme la Provence côte d’azur, le Languedoc, le Roussillon, les Landes.

On pourrait penser que ces départements sujets habituellement aux incendies sont protégés de cet aléa cette année 2013, compte tenu du printemps bien arrosé que nous venons de vivre. Effectivement, si pour l’instant, le risque de sécheresse s’est fortement éloigné, une montée rapide des températures cumulée à un mistral ou une tramontane pendant plusieurs jours voire semaines, assécheraient rapidement la végétation qui redeviendrait sensible au feu. D’autre part, les pluies abondantes des dernières semaines ont favorisé la pousse végétale et le volume de végétation qu’il soit dans les arbres ou au sol, est très volumineux…donc, il y aura plus à manger pour le feu.

Pour mémoire, chaque année, des milliers d’hectares de forêts partent en fumée entraînant la destruction de la faune sauvage et de la flore, la perte de biens personnels ou collectifs et, malheureusement parfois, de vies humaines…Souvenons nous, il y a 10 ans, en 2003, plus de 61 000 hectares de forêts avaient été ravagées par les flammes.

Souvent, ces catastrophes peuvent être évitées par des gestes simples et l’application de mesures élémentaires et de bon sens.

En personnes responsables et conscientes des risques, soyons à l’écoute des niveaux de risque des départements où vous serez cet été. Chacun d’entre nous peut ainsi devenir un acteur clé de la prévention en consultant quotidiennement les cartes et avis de vigilance diffusés par les Préfectures des départements de votre résidence ou de vos vacances. En respectant les consignes de prévention et de sécurité résultant de ces alertes, vous éviterez à nos forêts de partir en fumée.


Aussi, je vous livre pour votre culture du risque les Cartes de vigilance et les dispositifs départementaux de prévention et de lutte contre les feux de forêts mis en place sur l’arc méditerranéens et de l’Aquitaine. Consultez les régulièrement et parlez en à vos Amis ou sur les médias sociaux.

Les sapeurs-pompiers honorés pour leurs missions

Une cérémonie solennelle s'est tenue hier au service départemental d'incendie et de secours de Perpignan en présence des autorités.Comme dans tous les services départementaux d'incendie et de secours de France, la journée nationale des sapeurs-pompiers s'est tenue hier à Perpignan. En présence des autorités préfectorales et départementales, des gerbes ont été déposées en hommage aux sapeurs-pompiers morts en service en France et dans les Pyrénées-Orientales. Par la suite, le drapeau du corps départemental des sapeurs-pompiers fut décoré de la médaille d'honneur d'argent de 1re classe pour les actes de courage et de dévouement lors des terribles incendies qui ont touché les Pyrénées-Orientales et la Catalogne tout l'été dernier. Enfin, vingt sapeurs-pompiers ont été décorés de la médaille d'honneur pour leurs services 'exceptionnels', alors que les quatre chefs de groupement ont reçu des lettres de félicitations à remettre aux hommes et femmes servant dans leur groupement. Dans un discours du ministre de l'Intérieur, lu par le préfet René Bidal, Manuel Valls, a honoré "la mémoire de neuf d'entre eux, décédés dans l'accomplissement de leur mission durant l'année écoulée. Ils resteront à jamais vivants dans nos mémoires et seront pour toujours des exemples de bravoure".

Dessine moi un Métier : Comment on devient Pompier

samedi 15 juin 2013

Angers. L'ado sauvé du suicide grâce à Facebook... et au pompier !

Un pompier angevin sera décoré, ce samedi, pour acte de courage et dévouement.

Le soir du 5 février 2013, le centre de traitement d'alertes d'Angers reçoit l'appel d'une jeune fille. Un ado de 17 ans avec qui elle discute sur Facebook veut mettre fin à ses jours en absorbant des médicaments. Elle ne le connaît pas, mais a noté son prénom et son nom, très courant, ainsi qu'un numéro de portable. Mais, au bout du fil, l'enfant raccroche et coupe son téléphone.

Après 25 minutes de recherche, sur Internet, et avec l'aide des gendarmes qui ont retrouvé le nom de son père en scrutant les cartes grises, les pompiers ont pu obtenir un numéro de téléphone fixe. Contactée, la mère a retrouvé son fils, inanimé dans sa chambre.

« C'était magique »

Après 48 heures de coma, l'ado, qui a dû être intubé, a échappé à la mort. Une fierté pour le pompier. « J'ai revu la maman quinze jours après. Elle m'a remercié, m'a assuré que son fils allait bien. C'était magique. »

Le préfet remet ce samedi une distinction au sergent-chef, pour acte de courage et dévouement.

jeudi 13 juin 2013

Un pompier, en intervention sur un feu à Perpignan, blessé par un jet de pierres

L'affaire remonte au 30 mai et aurait naturellement suscité un vif mécontentement parmi les services de secours des P.-O. Ce jour-là en effet, les sapeurs-pompiers ont été appelés à intervenir aux HLM Vernet-Salanque à Perpignan pour un incendie de deux roues. Or, alors qu'ils avaient accompli leur mission et s'apprêtaient à repartir, ils ont essuyé des jets de pierres.

Selon les premiers éléments, l'attaque venait d'une terrasse qui surplombait le lieu d'intervention et où se tenait un groupe de jeunes. Un pompier a alors été touché par une grosse pierre au niveau d'une cheville et a été blessé. Quelques jours d'ITT ont dû lui être notifiés. L'alerte a été donnée auprès de la police qui a aussitôt été dépêchée et a ouvert une enquête. Les investigations sont en cours.

Une plainte a été déposée par les pompiers. Sachant que la police est régulièrement sollicitée, et de plus en plus semble-t-il, pour sécuriser les opérations de secours dans certains quartiers de Perpignan.

Aude: un voilier disparaît avec son occupant à l'étang de la Nautique

Un Narbonnais parti seul sur son voilier hier matin du port de La Nautique, n’était toujours pas rentré en fin de journée. Inquiet, le capitaine du port a donné l’alerte et prévenu la famille du navigateur. Très vite, les sauveteurs ont engagé les grands moyens pour retrouver l’embarcation et son occupant.

Une reconnaissance terrestre a été organisée avec plusieurs véhicules, tandis que sur l’eau, le Crossmed dépêchait une embarcation de la SNSM.

Deux plongeurs étaient également sur place. L’hélicoptère Dragon 66 équipé de matériel pour la vision nocturne participait également aux recherches, qui n’avaient rien donné à 22h30. Toutes les hypothèses étaient envisagées, y compris celle d’une escale imprévue. La surface restreinte de l’étang de La Nautique et sa configuration devaient en principe permettre aux sauveteurs de localiser le voilier avant le matin. 

Le poids lourd se couche sur l'autoroute A9

 Il était 15 h 30 hier lorsqu'un spectaculaire accident s'est produit sur l'A9, où un poids lourd circulant vers l'Espagne s'est brusquement couché sur la glissière de la bande d'arrêt d'urgence, déversant son chargement de rouleaux de papier sur le bas-côté.

Aussitôt, une dizaine de pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour venir en aide au chauffeur, un homme de 37 ans légèrement blessé, conduit à l'hôpital de Perpignan.


Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances de l'accident. Durant les opérations de travaux, la circulation en direction de l'Espagne a été perturbée.

Journée porte ouverte des Sapeurs Pompiers à Lille

Samedi, dès 14h, la traditionnelle journée nationale des sapeurs-pompiers se déroulera à Lille, place de la République. Manœuvres et démonstrations sont au programme de cette journée pédagogique et ludique. Un événement à ne pas rater…

Gruissan : Trois jeunes ont sauvé un homme dans la Clape

Pendant le pélerinage à N.-D.-des-Auzils, lundi de Pâques, trois gruissanais ont porté secours à un homme victime d'un infarctus

Damien (17 ans), Joris (16 ans) et Robin (18 ans) effectuaient le traditionnel pèlerinage à Notre-Dame-des-Auzils, lundi de Pâques, lorsqu'ils ont entendu des appels de détresse. Ils ont alors découvert sur les dernières marches d'accès à Notre-Dame un homme d'environ quatre vingt ans, victime d'un infarctus. Damien, ancien membre du conseil des jeunes de Gruissan, a immédiatement effectué un massage cardiaque sur la personne en détresse alors que ses amis Joris et Robin, jeunes sapeurs-pompiers volontaires effectuaient le bouche à bouche et appelaient les secours. Un médecin, Jacquy Prunet-Marco, présent sur les lieux, a pris le relais pour insuffler de l'air à la victime. Damien a poursuivi le massage, pendant 25 minutes, jusqu'à l'arrivée des secours, rendue difficile par le mauvais temps et l'accès au lieu. Le personnel du centre hospitalier a d'ailleurs félicité les jeunes pour leur intervention et la qualité des premiers soins qui ont permis de sauver la victime d'une mort certaine.

Un courrier à la mairie

Par un courrier adressé à Didier Codorniou, maire de Gruissan, la victime a remercié ses sauveteurs. Damien, Joris et Robin peuvent être fiers de leur intervention. Les gestes qu'ils ont appris lors des stages de premiers secours et de leur engagement comme sapeurs-pompiers volontaires à Gruissan leur ont permis de sauver une vie. Un acte de courage et de civisme qui mérite d'être souligné !

Ille-sur-Têt Le musée des pompiers rend hommage à ces héros anonymes

Casques, uniformes, grande échelle… tout y est. Ici, dans ce vaste espace situé au premier étage du centre d’incendie et de secours d’Ille-sur-Têt, des milliers d’objets témoignent de l’histoire et de l’évolution des conditions de travail de ces “soldats du feu”. C’est en 1966 que l’idée d’un musée germe dans l’esprit du commandant Vayre. Mais ce n’est que 25 ans plus tard qu’il vit enfin le jour. Pendant tout ce temps, un nombre incalculable de matériels de collection, dont certains affichent au compteur plusieurs centaines d’années, ont été collectés et précieusement conservés. Tout au long de la visite, on découvre le quotidien de ces héros anonymes et l’histoire de ces objets.

Un musée unique en son genre et des milliers d’objets

La seringue, par exemple, appelée aussi “sanguette” ou “xiringue” était utilisée pour la lutte contre les feux. D’une portée médiocre et lourde à manipuler, elle constitue un premier pas vers la pompe à incendie moderne. L’uniforme remonte, quant à lui, à 1722. L’habit “bleu de Berry” à boutons lisses se devait d’être bien visible la nuit. Plus tard, la protection des hommes fut renforcée par une calotte de fer, puis par une armature en croix de fer plat. Pas très confortable…Les Gardes-Pompes quittaient souvent leur habit pour être plus à l’aise. Une salle entière regroupe des milliers de miniatures et de figurines de plombs Mignot, Quiralu ou encore Dinky Toys. De quoi rappeler de nombreux souvenirs d’enfance !

Au centre d’incendie et de secours.
Plus d’informations : 04 68 84 03 54

Chercheurs et pompiers bûchent sur les incendies

En Vendée, l'Université de Poitiers, le CNRS et les sapeurs-pompiers ont signé un partenariat. Objectif ? Mieux comprendre le feu pour mieux former et protéger les secouristes.
Pourquoi ? Comment ?
D'où est venue l'idée de ce partenariat ?

En 2012, Benjamin Batiot prépare une thèse sur la « dégradation thermique du bois ». Cet étudiant à Poitiers a aussi un frère sapeur-pompier volontaire qui lui signale que les soldats du feu vendéens s'entraînent, depuis 2005, dans des caissons où l'on reproduit les incendies. Son professeur, Thomas Rogaume, enseignant-chercheur, décide alors de se rapprocher du service départemental d'incendie et de secours vendéen.« Pour partager nos expériences et sortir aussi de notre milieu », sourit Thomas Rogaume.


Pourquoi signer une telle convention ?

Le partenariat signé entre les pompiers de Vendée, l'Université de Poitiers et le CNRS officialise des relations commencées il y a un an. Un travail en commun pour mieux connaître les contraintes thermiques et toxiques auxquelles les soldats du feu sont confrontés. « Les nouvelles normes d'isolation de nos habitations ont changé le « comportement » du feu, indique le colonel Montalétang. Les fumées sont confinées et les gaz peuvent s'enflammer au moindre appel d'air. » Ce sont « les fameux retours de flammes ». Le but de cette convention est « d'apprendre le feu », de lire son évolution. En analysant au mieux les risques encourus par les pompiers lors des incendies, on pourra adapter les futures tenues, voire les méthodes d'intervention.


Par quels moyens ?

Les caissons d'entraînements seront équipés d'appareils de mesures : capteurs, caméras thermiques, ainsi que de sondes... Ils analyseront les gaz, les fumées et leurs vitesses. Les sapeurs-pompiers seront également équipés de ces appareils. « Dans nos labos, nous travaillons sur des maquettes de 2 à 3 m3, indique Thomas Rogaume, également directeur de l'Institut des risques industriels. À La Roche-sur-Yon, les caissons d'entraînement font 30 à 40 m3. Ce sont des exercices plus proches de la réalité. »


Comment ça va se passer ?

Pendant trois ans, des exercices auront lieu en laboratoire à Poitiers, pendant que d'autres se dérouleront à La Roche-sur-Yon. « C'est un partenariat gagnant-gagnant, se plaît à dire Thomas Rogaume. À l'Université, nous travaillons les flux thermiques, les phases du feu, les champs de températures... » Tous ces résultats et statistiques seront enregistrés, analysés et partagés. Une dizaine de rencontres par an sont prévues.


Qui est concerné par l'expérience ?

À Poitiers, cinq étudiants en thèse et deux post-doctorats en sécurité incendie. Ils ont là un terrain de recherches. Côté pompiers, elle doit permettre d'affiner et de faire évoluer les formations. « Nous en organisons 50 par an, indique le capitaine Marc Pelletier. Elles sont suivies par 400 à 500 jeunes. »

mercredi 12 juin 2013

Bailleul | Plus de peur que de mal à l’usine PGI ...

Tous les conducteurs qui se dirigeaient vers l’autoroute en sortant de Bailleul, en fin d’après-midi, ont remarqué avec surprise un important déploiement de pompiers à l’arrière de l’usine PGI, installée avenue des Nations-Unies en face de l’hypermarché Leclerc. Un début d’incendie s’y est déclaré vers 16 h 30.

Date de l'intervention : 12/06/2013