lundi 9 septembre 2013

Reportage - Les Pompiers Du 11 Septembre



Plus de 10 ans après les attentats du 11 septembre, des pompiers de la ville de New York témoignent de leur expérience en ce jour qui coûta la vie à 343 d'entre eux. Si leur courage a fait d'eux les héros de la nation américaine, les survivants portent encore les cicatrices de cette terrible journée, qu'ils évoquent difficilement. Des histoires réelles, crues et brutales, qui révèlent la vérité de ce qu'ont vécu les soldats du feu lors de cette journée tragique.

samedi 7 septembre 2013

Grand-Fort-Philippe, un incendie de maison le long du chenal

Ce matin à 8h30, les pompiers de Gravelines sont intervenus pour une maison en feu au bord du chenal... C'est l'étage de ce logement qui était en flammes.

L'habitant s'est jeté par la fenêtre de lui même pour s'y extraire, ce qui lui a valu quelques légères blessures.

Les pompiers, restés sur place une bonne partie de la matinée, se sont empressés de combattre l'incendie pour sécuriser la maison mitoyenne.

Béthune, Accident de voiture sans permis, occupée par quatre personnes !

Dans la nuit, vers 2h50, que s’est produit l’accident à l’angle des rues Michelet et de Lille à Béthune. 

La voiturette est seule en cause… Voulant emprunter la rue de Lille, à droite de la rue Michelet, l’accident a lieu… Elle était occupée par quatre personnes (des jeunes de Béthune et de Beuvry), alors qu’il n’est censé y avoir que deux places à l’avant.

Aucun blessé grave ! Les deux passagers du coffre sont sortis seuls avant même que les pompiers arrivent, tandis que le conducteur, allongé, a attendu leur arrivé pour être aidé à en sortir.
La quatrième personne (le passager avant) avait les pieds coincés sous le siège. Se retrouvant piégée, cette personne a par contre dû être désincarcérée. 
Conscients à l’arrivée des secours, les blessés ont été transportés au centre hospitalier de Béthune et sont ressortis dans l’heure qui suit.

La rue de Lille a été coupée à la circulation lors de la présence des pompiers.

mercredi 4 septembre 2013

Violences gratuites : le coup de blues et l'incompréhension des sapeurs-pompiers

«Chez nous, c’est une grande famille. Les gars effectuent ensemble des gardes de 24 heures. Ils se connaissent par cœur. Et quand l’un est touché, tout le monde souffre…» Christian Caujol porte la parole des sapeurs pompiers. Des hommes du feu «en colère» et qui  aujourd’hui vont aller du centre de secours Vion, au cœur de Toulouse, jusqu’au conseil général pour rencontrer le président Izard, leur «grand» patron.

«L’agression du début d’août, à La Reynerie, a été très mal vécue en interne. Cette violence, gratuite, a été incomprise. Tout le monde a été secoué bien au-delà des trois hommes directement touchés, explique le porte-parole du syndicat CGT. Et derrière, alors que le désarroi était général, les pompiers n’ont pas compris l’attitude de la direction, son absence auprès des victimes et même son silence».

Les pompiers reprochent aujourd’hui le «manque de soutien» dont ils s’estiment victimes de la part de leur hiérarchie. «On ne peut pas laisser trois pompiers blessés plus psychologiquement que physiquement sans soutien et, ensuite, se réjouir dans un courrier que tout va bien et que tout le monde, à la direction, a parfaitement réagi», insiste le porte-parole, en référence à un courrier du directeur départemental «dont le contenu a fait déborder le vase du mécontentement».

Éloignés d’une hiérarchie «qui fait du management mais de plus en plus loin du terrain et des hommes qui vont au feu», les pompiers professionnels de Toulouse - environ 450 personnels - veulent faire entendre leur colère. Et c’est bien de la base qui monte le ras-le-bol. La CGT et FO apportent leur soutien. Les autonomes pourraient suivre également le mouvement ce matin. Le cortège, à pied, devrait quitter le centre-secours Vion vers 9 h 30.

lundi 2 septembre 2013

Arras: une équipe de pompiers prise à partie place Foch, un sapeur frappé à coup de canette

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C’est une scène de pugilat dont ont été témoins les badauds de la place Foch, vendredi en fin de soirée, près de la gare d’Arras. Alors qu’une équipe de pompiers intervenait pour porter secours à une personne en état d’ivresse, un groupe extérieur est venu se mêler à l’affaire. Menaçants puis insultants, ils ont fini par agresser un des pompiers en lui assénant un coup de canette de bière en verre dans la mâchoire. Des plaintes ont été déposées, une enquête est ouverte mais les assaillants se sont volatilisés.

Veste arrachée, dent sur pivot éclatée, blessure au bras : le pompier professionnel de la caserne d’Arras agressé vendredi soir se souviendra longtemps de cette intervention place Foch. À l’origine de l’affaire, une intervention des plus « banales » rue Ronville. Il est environ 23 heures lorsque les pompiers se présentent pour porter secours à un individu inconscient et allongé au sol. Mais sur place, personne. Les pompiers sont alors invités à se rapprocher de la place Foch où la victime, ivre, est en train de déambuler.

La suite sombre entre l’irrationnel et le lamentable. Tandis que les pompiers prennent en charge l’individu, deux hommes s’approchent du véhicule de secours. Eux aussi sont éméchés et affirment que la victime soignée est sans doute l’un de leurs amis.

Plaintes déposées

Les pompiers ouvrent alors le fourgon pour leur permettre de l’identifier, mais il se trouve que ce n’est pas lui. L’un des pompiers, âgé de 35 ans, enjoint alors les deux curieux à s’éloigner un peu pour les laisser faire leur travail. Le duo prend mal les choses. Des insultes volent. C’est alors que le reste de la bande fait irruption par-derrière, en venant de la fontaine place Foch. Ils sont désormais six à sept individus à s’en prendre au pompier, qui tente de protéger le véhicule de secours et la victime tant bien que mal.

C’est à ce moment-là qu’un de ces individus se saisit d’une canette de bière en verre pour décocher un coup de poing au visage du pompier, mis au sol malgré sa carrure des plus impressionnantes. Il faudra l’intervention d’un deuxième pompier pour sortir le collègue de ce guêpier, tandis que le troisième pompier alertait le centre opérationnel afin que la police intervienne. Mais le temps pour la brigade anticriminalité et les patrouilles d’arriver, les agresseurs se sont volatilisés. Sous les yeux de badauds qui ont tenté de s’interposer pour éviter que la situation n’empire. Le pompier molesté a finalement été transporté à l’hôpital d’Arras.

Dans la foulée, trois plaintes distinctes ont été déposées par les trois sapeurs-pompiers. Une enquête a été ouverte au commissariat d’Arras pour tenter d’identifier et retrouver les suspects.

Pas une première à Arras

Si les insultes proférées à l’encontre des pompiers en intervention sont plus courantes qu’on ne le pense à Arras, les agressions demeurent en revanche plus rares…

Toutefois, les affaires d’atteintes physiques existent bel et bien. La dernière en date remonte au 20 février dernier, rue Gaston-Debray à Arras. Un sapeur-pompier d’Arras avait été séquestré au domicile d’un ancien surveillant pénitentiaire, dépressif et ivre, qui lui avait lancé un… lave-vaisselle ainsi qu’un hachoir.

Il y a plusieurs mois, l’ancien patron de la caserne d’Arras, Sylvain Kozak, avait tenu à déplorer la hausse du nombre d’agressions et autres voies de fait sur ses hommes. Un phénomène que l’on observe un peu partout dans la région.

Un fléau marginal ?

Le 25 août dernier, La Voix du Nord avait consacré un dossier dans ses pages Région à la hausse du nombre des agressions sur les pompiers. Le 15 août, un pompier avait été agressé à Frévent. Le 15 août, on avait même dérobé un véhicule de secours à Wattrelos. Le 18 mai, un soldat du feu avait été victime d’un coup de ciseaux à Armentières.

L’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) déplore dans son rapport de 2012 une hausse de 35 % des agressions de sapeurs-pompiers entre 2007 et 2011. La région Nord – Pas-de-Calais comptabilise un total de 94 agressions en 2011… sur plus de 263 000 interventions. Soit 3,6 agressions toutes les 10 000 interventions. Un chiffre qui place la région au cinquième rang des régions françaises les plus touchées par le phénomène.

Le colonel Moreau relativise la tendance


Pour le colonel Laurent Moreau, directeur du service d’incendie et de secours du Pas-de-Calais (SDIS 62), interrogé il y a quelques jours, il faut néanmoins « relativiser ces chiffres : il faut replacer les choses dans un contexte national. Le département du Pas-de-Calais est loin d’être le plus touché. On n’est pas dans les Bouches-du-Rhône, dans la banlieue lyonnaise ou à Paris, et on ne peut pas être assimilés à ces zones-là, bien que ces violences soient intolérables ».

Stop à la violence


Morbihan. Le parking du motocross s'enflamme : 64 voitures détruites

Le feu s’est déclaré vers 16 h, ce dimanche, sur le parking de l’aérodrome, alors que le spectacle de motos venait de commencer. Poussées par le vent, les flammes se sont propagées rapidement aux voitures garées les unes près des autres.









« Chacun cherchait à sauver sa voiture »

L’explosion des pneus et des réservoirs a provoqué la panique du public. « Chacun cherchait à sauver sa voiture », raconte Sandra, qui a pu récupérer sa Citroën avant que les gendarmes ne bloquent l’entrée du parking.

« La priorité, c’était la sécurité des spectateurs », souligne Pascal Lhoutellier, capitaine de la compagnie de gendarmerie de Pontivy.

Quarante pompiers

Une quarantaine de pompiers sont intervenus pendant près d’1 h 30 pour venir à bout du feu. « C’était très intense pour nos troupes », précise le commandant des opérations de secours. Huit véhicules étaient présents sur place, ainsi qu’un porteur d’eau de 10 000 litres.

Les voitures entièrement brûlées

Le feu a finalement été maîtrisé vers 17 h 30. S’est alors organisée la prise en charge des spectateurs, qui ne pouvaient pas tous rentrer chez eux. Certains tenaient à récupérer des objets laissés dans leur voiture. « Il ne reste plus rien à l’intérieur », a expliqué un gendarme aux sinistrés qui se faisaient insistants.

Feu d’origine humaine

Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine du sinistre. « L’incendie est d’origine humaine, c’est sûr, mais on ne sait pas encore si c’est accidentel ou criminel », précise le capitaine Pascal Lhoutellier.

Un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Rennes est arrivé en une demi-heure pour prendre des vues aériennes. Un technicien d’investigation criminelle de Vannes s’est également rendu sur place pour effectuer des prélèvements et tenter de comprendre les circonstances du drame.