dimanche 8 mai 2011

Un pompier se tue à moto à Warcq (55)

Ce sont ses collègues d'Etain qui sont intervenus sur les lieux. Les médecins du SAMU n'ont rien pu faire pour le sauver, malgré plus d'une demi-heure de massage cardiaque.
Peu avant 22 h, un pompier du centre de secours d'Etain, Sébastien Marcato, 38 ans, est décédé vendredi soir, dans un accident de la route, sur la D603, à la sortie de Warcq, direction Jarny. Les circonstances de l'accident restent encore floues. La victime roulait à moto, précédée par un de ses amis, lui aussi en deux-roues. Celui-ci a doublé une voiture puis, plus loin s'est arrêté. Ne voyant pas son copain revenir, il a fait demi-tour, pour le retrouver inanimé dans un champ, sur le côté gauche de la route à plusieurs mètres de sa moto. Immédiatement, les pompiers d'Etain et de Fresnes-en-Woëvre se sont rendus sur les lieux. Trop tard. Choqués, les soldats du feu ont du assister, impuissants, à la mort de leur collègue volontaire.
Les gendarmes de la brigade d'Etain étaient présents. Ils mènent l'enquête et lancent un appel à témoins. Car le conducteur de la voiture que le motard a doublé n'a pas été retrouvé. Lui seul peut témoigne avec précision de ce qui s'est passé. Il est appelé à se manifester à la gendarmerie d'Etain.

lundi 25 avril 2011

Paris : une partie du quartier Bastille évacuée à cause d'une fuite de gaz

Hier soir, vers 20 h 20, une importante fuite de gaz a perturbé la vie de la rue de Lappe (Paris XIe) et une partie de la rue de La Roquette. Des axes très animés avec de nombreuses terrasses. Au total, quelque 400 personnes ont été évacuées. Aucun blessé n’est à déplorer, selon la police. Vers minuit, les résidants attendaient pour regagner leurs domiciles.                             

L’origine exacte de cette fuite a été identifiée par Gaz de France, qui s’employait encore vers minuit et demie à réparer le sinistre avec l’aide des sapeurs pompiers de Paris. Cette nuit vers 1 heure, le périmètre de sécurité était en train d’être levé.

samedi 23 avril 2011

Seine-Saint-Denis : un incendie fait deux morts


L’incendie, intervenu dans un immeuble à Saint-Ouen, samedi, serait accidentel.
Deux personnes ont péri dans la nuit de vendredi à samedi dans l'incendie d'un immeuble situé au 16, avenue Arago à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, selon la préfecture. Il s'agirait d'un homme et d'une femme, âgés de 30 à 40 ans. 
L'incendie a fait en outre une dizaine de blessés, dont deux graves, a précisé la préfecture. Une quarantaine d'occupants de personnes a été évacuée.
Les causes de l'incendie, qui se serait déclaré vers 4h30 dans un trois pièces, sont pour l'instant inconnues, mais il serait a priori d'origine accidentelle.

mercredi 13 avril 2011

Incendie meurtrier à Paris 20 ème


Cinq personnes sont mortes et quarante-deux ont été blessées, dont six grièvement, dans l'incendie qui a pris dans la cage d'escalier d'un immeuble du 20e arrondissement de Paris dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris auprès des secours. Un violent feu d'escalier a pris pour des raisons encore indéterminées peu après 3 heures dans un immeuble de cinq ou six étages situé Cité du Labyrinthe (20e), dans le quartier de Ménilmontant. Le sinistre s'est rapidement propagé. Les moyens du plan rouge ont aussitôt été engagés.

Quelque 300 sapeurs-pompiers issus d'une trentaine de casernes sont parvenus, au bout de deux heures, à éviter toute propagation aux immeubles voisins très proches du lieu d'incendie. Le feu a été circonscrit vers 5 h 30, selon les pompiers. Avant l'arrivée des secours, six personnes s'étaient défenestrées, dont trois, deux hommes et une femme, sont mortes. Le bilan des pompiers, encore provisoire en tout début de matinée, faisait état de cinq morts, six blessés dans un état grave, dont un sapeur-pompier victime d'une chute, mais dont les jours ne sont pas en danger, et de trente-six blessés légers, dont six enfants. Le laboratoire central de la PP procédait aux investigations pour déterminer l'origine du sinistre.


Incendie dans le XXème arrondissement de Paris par LePostfr

mardi 29 mars 2011

Un brancard spécial pour les malades obèses

L’incident s’était passé début 2010, en Seine-et-Marne. Ce jour-là, une patiente de 56 ans, pesant 320 kg à la suite d’une maladie orpheline, doit être transportée de l’hopital de Lagny à son domicile. Faute d’équipements, elle sera véhiculée dans un camion de location, ses deux jambes soutenues par deux aides-soignants, « traitée comme du bétail », s’insurgera la famille.                              Pour que ce genre de scène ne se produise pas en Essonne, l’Umpsa (Unité mobile de prévention secours et assistance), basée à Bondoufle, s’est dotée ce mois-ci d’un brancard pour obèses (15000 €) qui équipera une « ambulance spéciale dite bariatrique, qui a coûté 90000 € ». « Il accepte jusqu’à 400 kg », explique Fabrice Lancelot, président de cette association de sécurité civile, qui compte en Essonne trente bénévoles et dix salariés.
Trois en tout en Ile-de-France
Contrairement à certains départements, qui ne sont pas du tout équipés, l’Essonne possède désormais deux brancards de ce type. Le premier a été acheté par les pompiers. « Les statistiques montrent que le nombre d’obèses augmente en France et on doit prendre ça en compte », confirme le lieutenant-colonel Pascal Laporte, chef du groupement de pompiers d’Arpajon. Sur l’Ile-de-France, en plus des deux brancards essonniens, un seul équipement existe. Il appartient à l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) et n’est disponible que sur Paris et la petite couronne…
Du côté des pompiers essonniens, le déclic a eu lieu en 2006. « Un jour, on est allé chercher une malade qui pesait 230 kg, se souvient le lieutenant-colonel Pascal Laporte. On a dû sortir la patiente par la fenêtre et la transporter dans un camion dans lequel on avait rentré un lit d’hôpital, qu’on a sanglé pour le stabiliser. » Fort de cette expérience, qui, selon les pompiers, n’était « ni humaine ni digne », « et à la demande du Samu, nous avons décidé au Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de nous équiper d’une ambulance bariatrique », explique le colonel Caron, le numéro deux des pompiers sur le département. Prix de l’engin : 135000 €, soit 40% de plus que pour une ambulance « normale ». « En 2010, elle a servi 54 fois », atteste Pascal Laporte.
Au vu des demandes croissantes, la nouvelle ambulance pourrait faire des émules. L’Umpsa espère que le Samu fera appel à eux. La demi-heure se facture 400 €… A Paris, l’agence régionale de santé a lancé une étude sur le sujet. A Arpajon, les pompiers ont reçu la visite de leurs collègues parisiens. Eux aussi envisagent de s’équiper.

lundi 28 mars 2011

Explosion à Paris : un pompier toujours en réanimation

Le pompier a été très gravement touché lors de l'explosion provoquée samedi par
un incendie dans le XXe arrondissement de Paris. En revanche, l'évolution de
l'état de santé des 4 autres sapeurs-pompiers blessés est "satisfaisante".

samedi 26 mars 2011

Explosion due au gaz à Paris: 3 pompiers dans un état grave

Huit personnes ont été blessées, dont trois pompiers grièvement, lors d'une explosion due au gaz survenue ce matin lors d'un incendie dans un immeuble du XXe arrondissement de Paris. "Trois sapeurs-pompiers ont été blastés et brûlés et sont dans un état  grave", a déclaré le lieutenant-colonel Pascal Le Testu, porte-parole des sapeur-pompiers de Paris. La gravité exacte de leurs blessures n'a pu être déterminée. Le bilan fait également état de cinq blessés légers, dont deux autres pompiers, une policière du commissariat du XXe arrondissement et un couple qui était sur place.
Le sinistre, dont l'origine devra être déterminée par l'enquête, est  survenu vers 3H40 dans une cave d'un immeuble d'habitations situé au 38, rue Sorbier. Il n'a été maîtrisé que vers 6H00 et onze personnes ont dû être  évacuées par mesures de précaution, a précisé la préfecture de police. "Un peu avant 3H50, nous sommes intervenus pour un feu", a raconté le lieutenant-colonel Le Testu. L'alerte a été donnée par une habitante du 5e  étage qui a fait état d'une odeur de fumée dans cet immeuble, dont le  rez-de-chaussée est occupé par un bar. "Les secours ont rapidement localisé le foyer dans la cave du bâtiment", a  poursuivi le lieutenant-colonel Le Testu. Mais "quelques minutes après  l'arrivée des secours, une violente explosion s'est produite dans la cave et a soufflé la vitrine du bar situé au rez-de-chaussée, blessant huit personnes", a expliqué l'officier.

Le préfet de police Michel Gaudin et son directeur de cabinet Jean-Louis  Fiamenghi se sont rendus sur place. "Les spécialistes du laboratoire" de la préfecture de police "procèdent aux  investigations pour déterminer l'origine du sinistre", selon une source proche  de l'enquête. Dans un communiqué, le maire de Paris a exprimé son "émotion et (sa)  solidarité aux cinq sapeurs-pompiers et à la gardienne de la paix blessés" et  leur a adressé (ses) "voeux très sincères de rétablissement". "Dans ces circonstances difficiles, je tiens à rendre hommage au personnel  de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et de la préfecture de police qui  ont démontré une nouvelle fois leur courage et leur dévouement dans l'exercice de leur mission au service des Parisiens", a poursuivi le maire.

jeudi 10 février 2011

Rouen : Trois morts dans un incendie

Une maison rue de Plantagenêt a pris feu cette nuit vers 4h du matin. Trois personnes sont décédées, un quatrième homme a été transporté au CHU de Rouen.
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 Les secours en train de tenter de sauver les quatre personnes piégées par l'incendie 

Vers 4 h du matin, ce jeudi 10 février, trois personnes d'une trentaine d'années ont trouvé la mort dans une maison sise rue Plantagenêt dans le prolongement de la rue de Lessard dans le quartier Grammont à Rouen. Un quatrième homme a été transporté pour une légère intoxication aux fumées au CHU de Rouen.

Les sapeurs pompiers ont été alertés à 4h15. Le feu a pris dans une maison qui était murée, connue sous le nom de "squat de la rue de Lessard", située derrière la bibliothèque Simone-de-Beauvoir.

D'importants moyens - trois équipes du SAMU et cinq équipes de pompiers - ont été engagés sur les lieux. A leur arrivée, les secours ont été alertés par une personne qui se trouvait devant la maison. Elle a pu leur donner l'endroit précis où se trouvait les trois hommes dans la maison : au premier étage. La police s'est mobilisée à son tour. « Ils étaient déjà en arrêt cardiaque, nous avons tout essayé pour les ramener à la vie, en vain », indique un officier des sapeurs pompiers.  Les victimes sont décédées suite aux inhalations des fumées. A l'heure actuelle, l'identité judiciaire est sur place pour procéder aux constatations.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'incendie dont l'origine, pour l'instant, n'est pas établie. Selon les premières informations recueillies sur place, le feu a été rapidement maitrisé par les pompiers et il ne s'est pas propagé à l'extérieur. Ce sont les émanations de fumée qui auraient donc provoqué le décès des trois locataires.
Un squat depuis plusieurs mois voire deux ans
Arrivée sur place à 8 h, Valérie Fourneyron n'a pas pu non plus accéder sur les lieux du drame. Interrogée par notre équipe dépêchée rue Plantagenêt, la députée-maire de Rouen a simplement pu préciser que six personnes vivent, à sa connaissance, dans cette habitation située au n°6 de la rue et plantée au coeur d'un quartier en totale réhabilitation depuis plusieurs années. L'identité des deux autres habitants n'est pas encore connue tout comme celle des trois personnes décédées dans la nuit.
A 8h25, un homme d'une trentaine d'années vêtu d'un bonnet, de lunettes et d'un sac à dos s'est présenté aux policiers. Il a été entendu brièvement sur place puis emmené à l'hôtel de police. Il pourrait s'agir d'un témoin ou d'un autre résidant du squat.
Rencontré sur place, le responsable de la régie de quartier, Philippe Kercsaven, dont les bureaux sont accolés à la maison incendiée, confie : « Je suis arrivé sur place à 6h30 ce matin. Les sapeurs pompiers étaient en train de partir. On m'a dit qu'il y avait eu un feu et trois morts. » Selon ce responsable, cette maison est bien un squat depuis au moins plusieurs mois voire deux ans date ou elle a cessé d'être habitée. Il semblerait que ce lieu appartienne à la Ville, vouée à la destruction pour la future gare SNCF de Rouen. Les squatteurs l'auraient démurée et cassé des cadenas pour y accéder, Des rondes de la police municipale étaient régulières. La police nationale, aurait délogé au moins à une reprise les résidents.
A 8h45, trois fourgons funéraires sont arrivés sur les lieux, ils sont repartis à 9h10.
Les autopsies des trois victimes, requises par le Parquet de Rouen, devraient avoir lieu aujourd'hui ou demain à l'institut médico légal du CHU de Rouen.

mardi 1 février 2011

Violent incendie cette nuit dans le centre de Vichy


Depuis 2 h 30 ce matin, un violent incendie sévit dans un immeuble sur les berges de l'Allier à Vichy, au Palm Beach. On dénombre actuellement trois morts et une douzaine de blessés.
Un violent incendie est en cours, depuis 2 h 30, au Palm Beach, un immeuble de 12 étages, boulevard Delattre de Tassigny, sur les berges de l'Allier à Vichy.Le feu, a priori d'origine accidentel, aurait pris au 4e étage et a détruit toute la partie centrale du bâtiment.
Dans l'immédiat, on dénombre trois morts, une douzaine de blessés dont deux graves. Parmi les victimes décédées figurent une dame âgée qui habitait au 7e étage de l'immeuble, une personne au 11e étage et une au dernier étage.
Sur place, de gros moyens sont engagés : 80 pompiers venus de 18 centres de secours, 25 véhicules. Le plan blanc a été déclenché par le sous-préfet.


mardi 25 janvier 2011

Le 1er groupement de la BSPP


1er GROUPEMENT
Commandant de Groupement et PC
12, rue Carpeaux, 75877 Paris cedex 18
Tél. 01 42 26 83 18

7e Compagnie

Blanche :
28, rue Blanche,
75009 Paris
Tél. 01 48 74 56 20 - 01 40 23 20 28

Saint-Honoré :
10, rue Sainte Anne,
75001 Paris
Tél. 01 42 61 03 93 - 01 42 61 03 26

9e Compagnie

Montmartre :
12, rue Carpeaux
75877 Paris Cedex 18
Tél. 01 46 27 35 55 - 01 42 26 83 28

Boursault :
27, rue Boursault,
75017 Paris
Tél. 01 45 22 36 77 - 01 45 22 43 13

Clichy :
137, Boulevard Jean Jaurès,
92210 Clichy
Tél. 01 47 37 11 30 - 01 47 37 14 74

Saint-Ouen :
89, rue du Docteur-Bauer,
93582 Saint-Ouen cedex
Tél. 01 40 11 12 56 - 01 41 66 49 28

10e Compagnie

Château-Landon :
12, rue Philippe de Girard,
75010 Paris
Tél. 01 40 35 74 58 - 01 40 35 58 31

Bitche :
2, Place de Bitche,
75019 Paris
Tél. 01 40 36 86 03 - 01 44 65 94 48

Pantin :
93-95, rue Cartier Bresson,
93500 Pantin
Tél.01 48 45 06 37 - 01 48 45 60 41

12e Compagnie :

Ménilmontant :
47, rue Saint Fargeau,
75020 Paris
Tél. 01 40 31 72 47 - 01 40 31 44 18

Charonne :
93, rue des Pyrénées,
75020 Paris
Tél. 01 43 71 53 66 - 01 43 71 51 22

13e Compagnie

Aulnay :
156, route de Mitry,
93600 Aulnay
Tél 01 48 83 76 28 - 01 41 52 81 28

Blanc-Mesnil :
76, rue Aristide Briand
93150 Le Blanc-Mesnil
Tél. 01 48 67 32 80 - 01 48 67 42 89

Drancy :
19-21, rue Roger Salengro,
93700 Drancy
Tél. 01 48 32 02 63 - 01 48 32 02 64

Tremblay-en-France :
Chemin des vaches,
93290 Tremblay-en-France
Tél. 01 48 60 69 48 - 01 48 60 61 10

14e Compagnie :

Clichy-sous-Bois :
2, allée du Chêne Pointu
93390 Clichy-sous-Bois,
Tél. 01 45 09 40 00 - 01 45 09 79 28

Bondy :
6-8 avenue de Verdun,
93140 Bondy,
Tél. 01 48 47 01 33 - 01 41 55 54 28

Livry-Gargan :
43, avenue Voltaire,
93190 Livry-Gargan
Tél. 01 43 83 56 40 - 01 43 83 58 26

24e Compagnie :

Montreuil-sous-Bois :
11, avenue Pasteur
93100 Montreuil-sous-Bois,
Tél. 01 42 87 00 02 - 01 41 58 24 28

Neuilly-sur-Marne :
9, avenue du Perche,
93330 Neuilly-sur-Marne
Tél. 01 43 08 09 41 - 01 43 08 14 34

Villemomble :
1, rue des Haies
93250 Villemomble,
Tél. 01 45 28 73 05 - 01 45 28 73 06

26e Compagnie :

Saint-Denis :
Chemin du Fort de la Briche,
93200 Saint-Denis,
Tél. 01 48 13 85 18 - 01 48 13 85 28

Aubervilliers :
47-49, rue de la Commune de Paris,
93300 Aubervilliers
Tél. 01 48 52 03 42 - 01 49 37 74 28

La Courneuve :
24, rue de la Convention,
93120 La Courneuve,
Tél. 01 49 92 84 18 - 01 49 92 84 28

Pierrefitte :
3-5 Etienne dolet,
93380 Pierrefitte,
Tél. 01 48 26 43 65 - 01 49 71 54 08

dimanche 23 janvier 2011

Organigramme de la BSPP

Si vous avez des remarques à faire ou des corrections à effectuer, faites le moi savoir, je prendrai en compte vos remarques.

Merci

samedi 22 janvier 2011

Historique des Sapeurs Pompiers de Paris

Pendant longtemps, la lutte contre l'incendie a été à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés ; cette tâche fut donc confiée successivement au guet royal, au guet bourgeois, aux magistrats communaux. Les anciennes ordonnances de police de 1371, 1395 et 1400 imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence un muid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.
En 1524, le parlement de Paris ordonna que des habitants soient commandés chaque soir par le prévôt des marchands de Paris pour constituer le guet de nuit, que soient constituées des provisions d'eau dans chaque maison, et que des lanternes allumées soient mises aux fenêtres (premier éclairage public à Paris).
Le 7 mars 1670, une ordonnance de police imposa la présence au feu des corporations du bâtiment.
Le 31 juillet 1681, nombre de seaux et crocs fut distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'Hôtel de Ville, avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants. Mais finalement, il n'y avait guère que les membres des communautés religieuses et des corporations du bâtiment aptes à intervenir, auxquels Louis XIV ajouta alors les Gardes suisses et françaises qui devaient « se porter à l'incendie à la première alerte ».
A cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Cependant, les résultats n'étant pas ceux espérés, en 1699, pour remédier à cette situation, François Dumouriez du Perrier se fit accorder par privilège royal et pour trente ans la construction et la fourniture exclusive des pompes à incendie nouvelles avec boyaux de cuirs.
En 1716, François Dumouriez du Perrier est nommé par Louis XIV au poste de Directeur général des Pompes publiques pour remédier aux incendies, sans que le Public soit tenu de rien payer. Il devient le premier pompier professionnel de France.
En 1719, 17 pompes publiques sont réparties dans cinq quartiers de Paris, entretenues et manipulées par une quarantaine de gardiens et sous-gardiens, les premiers pompiers de Paris. Ils ne sont pas encore professionnels :
  • trois pompes dans le couvent des Augustins, tenues par Duhamel (serrurier), Herbain (potier), Quenet (menuisier), Laisné (cordonnier), Duhamel (menuisier), Monneton (serrurier), Corbonnot (serrurier) et Legrand (cordonnier) ;
  • trois pompes dans le couvent des Carmes, tenues par de La Potte (cordonnier), Pelletier (menuisier), Saintbon (menuisier), Pelletier (serrurier), Carel (menuisier), Baumail dit Montauban (cordonnier), Pied, et Jean (relieur) ;
  • trois pompes dans le couvent de la Mercy, tenues par Paris (cordonnier), Granger et Granger (cordonniers), Blanvillain (menuisier), Pilon (cordonnier), Vlu (cordonnier), Champion (tapissier) et Fendoré (cordonnier) ;
  • trois pompes aux petits Pères, tenues par Robert (cordonnier), Ferrand, Thibou (serrurier), Le Bret (maître brodeur), Lacour (cordonnier), Masson, Couillard, Compagnon (maître brodeur)
  • quatre à l’Hôtel de ville ;
  • une chez François Dumouriez du Perrier, rue Mazarine.
En 1722, Louis XIV fonde la Compagnie des Gardes des Pompes du Roy, toujours sous la direction de Dumouriez.
Huit brigades sont créées aux Augustins, aux Carmes, à La Mercy, aux Petits Pères, à La Trinité, aux Jésuites, à l'Oratoire, et aux Capucins. Les pompes sont réparties dans 21 dépôts. Chaque brigade est composée de septs hommes : un inspecteur, un brigadier, un sous-brigadier, deux gardes, et deux sous-gardes. Ils ne sont pas encore des professionnels du feu puisqu'ils exercent toujours leur métier de base (cordonniers, menuisiers, etc.) Dumouriez est secondé par son frère, lieutenant. En outre, quatre hommes sont nommés pour servir de Haut le pied (ou Avertisseurs). La première compagnie de pompiers de Paris comportait alors 62 hommes.
Dumouriez dirige la compagnie jusqu’à sa mort. Son fils lui succède.
À la suite de l’incendie de l’ambassade d’Autriche qui cause la mort d'une centaine de convives le 1er juillet 1810, Napoléon Ier charge le ministre de l’intérieur et le préfet de police de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers. La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du 18 septembre 1811. Il devient le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris, le 18 septembre 1811, puis le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris en 1867. Il prend le nom de Brigade de sapeurs-pompiers de Paris le 1er mars 1967 en vertu du décret no 67-155 du 28 février 1967.
Si la devise des sapeurs pompiers français est Courage et dévouement, celle des sapeurs pompiers de Paris est Sauver ou périr.

100% immersion sur Direct 8

Vous avez loupé l'émission sur les Sapeurs Pompiers des Bouches du Rhône qui est passée Mardi 17 Janvier sur Direct 8. Très belle émission, surtout quand on aime les pompiers. Je pense que vous aimerez aussi Cécile et ces talons hauts !!!!

Bon visionnage

Présentation du blog

J'ai créée ce blog en souvenir de mon passage à la BSPP dans les années 70, et surtout à ma passion qui est le monde généreux des Sapeurs Pompiers. J'essayerai tout au long de ce blog, de partager ma passion. Si vous avez des documents, photos ou articles à partager je suis prêt à les acceuillir.

Bonne lecture