vendredi 31 mai 2013

Feu de Garage secteur Clamart

Un important panache de fumée envahit le ciel de la commune de Clamart (92) vers midi. Un garage de 300m² environ est en feu. Les nombreux appels qui parviennent au centre opérationnel de la BSPP justifient l’envoi de moyens supplémentaires, un complément par anticipation (un moyen élévateur aérien, un véhicule de secours à victime, un premier secours et une camionnette de réserve d’air comprimé), en plus des engins du départ normal (deux engins pompe et une échelle). L’importance du sinistre est telle que le chef de garde demande un module fourgon d’appui – camion d’accompagnement pour renforcer le potentiel hydraulique. Les secours doivent faire face à de nombreuses explosions. Un périmètre de sécurité est établi. Sept lances permettent d’empêcher toute propagation et de maîtriser l’incendie qui a tout de même provoqué un effondrement partiel de la structure. L’intervention est prolongée car les secours doivent procéder au refroidissement d’une bouteille d’acétylène. Cette opération, longue et délicate, est indispensable pour prévenir tout risque d’explosion. Au final, l’incendie aura fait une victime dans un état grave.

jeudi 30 mai 2013

Un TGV en feu à Saint-Denis

Jeudi 30 mai, dans l’après-midi, les secours sont déclenchés pour un feu sur la motrice d’un TGV dans un centre de maintenance de la SNCF à Saint-Denis (93). Des moyens spécifiques sont demandés par le commandant des opérations de secours. En effet, le risque électrique est important et nécessite des moyens d’extinctions adaptés. Quatre lances, dont deux à mousse, permettent de maîtriser l’incendie. Cependant, afin de procéder à l’extinction complète, le personnel du camion étaiement sauvetage déblaiement doit découper les volets de la motrice pour accéder au transformateur et aux trois moteurs. L’ouverture effectuée, la mise en place d’une lance Biro (lance à mousse) et d’un générateur turbex (producteur de mousse) permettent d’éteindre définitivement les flammes.


Sauvetage en hauteur: (28/05/2013)

Ce 28 mai, à 6 heures, un homme menace de se jeter d’un échafaudage situé sous la Tour Eiffel. Cette structure métallique a été mise en place pour des travaux sur la Grande dame. L’homme, qui semble calme, se situe à une hauteur de 15 mètres. Il danse et réclame des choses assez inhabituelles, notamment, une crème glacée, une bière et une voiture de luxe... Les hommes du centre de secours Malar parlementent avec lui en attendant l’arrivée du groupe d’intervention en milieux périlleux. Ce dernier met en place son dispositif pour rejoindre l’intéressé. Deux des hommes en rouge passent par le haut pendant que d’autres escaladent depuis le bas. Cerné, l’homme est mis en sécurité. Une fois au sol, il est remis à la police.

Effondrement d’une ancienne carrière: (28/05/2013)

Le mardi 28 mai, dans l’après-midi, un cratère apparaît à Fontenay-aux-Roses (92). Le trou, d’environ 1 mètre de diamètre, se trouve sur un terrain en gazon, habituelle zone de jeu pour les enfants. Lorsque le 1er engin du centre de secours Montrouge se présente, le chef d’agrès constate un puits d’une quinzaine de mètres de profondeur. Il décide d’établir un large périmètre de sécurité, d’engager des reconnaissances, de demander l’envoi d’un architecte de sécurité, du chef de section sauvetage déblaiement et du groupe d’intervention en milieu périlleux. Après l’installation d’une tyrolienne entre deux immeubles, un homme descend dans l’orifice et découvre en réalité une cavité de plusieurs centaines de mètres carrés. Il s’agit d’un éboulement dans une ancienne carrière de gypse (roche servant à fabriquer le plâtre). Suite à l’avis de l’architecte, qui ne craint pas de nouveaux effondrements, les secours quittent les lieux après avoir sécurisé la zone. 

Feu de garage: (27/05/2013)

A l’heure où la plupart de la population quittait son travail, les sapeurs-pompiers du centre de secours Choisy-le-Roi sont intervenus pour un feu de garage automobile. Il est bientôt 18 heures. A son arrivée, le chef de garde est face à un bâtiment de 600 m² environ, entièrement embrasé. A l’intérieur, plusieurs bouteilles d’acétylène sont soumises au rayonnement. A l’extérieur, des voitures sont également en feu. Un entrepôt mitoyen est menacé. Analysant la situation en quelques secondes, il demande un renfort incendie, tout en faisant établir deux premières lances. Le panache est visible à des kilomètres. L’officier de garde compagnie qui se présente connait les lieux. Il sait que les points d’eau sont rares. Il demande donc deux ensembles fourgons d’appui-camions d’accompagnement supplémentaires. Près de quatre heures après le début des opérations, le feu est éteint. Six lances, dont deux canons ont été nécessaires, alimentées par quatre lignes de 110 mm. Il n’y a eu aucune victime.

120è congrès départemental des sapeurs-pompiers du Loiret

Le prochain congrès départemental des sapeurs-pompiers du Loiret est organisé par le centre de première intervention (CPI) de Saint-Cyr-en-Val : rendez-vous le 22 juin 2013 à partir de 13h30. Ne manquez pas ce rendez-vous ! 

dimanche 26 mai 2013

Une femme reste coincée dans un pilier d'autoroute pendant 10 jours

Une femme d'une vingtaine d'années, qui dit avoir passé dix jours coincée dans un pilier de l'autoroute A86 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) après une chute, a été secourue samedi par les pompiers de Paris.

La jeune femme, originaire de Savigny-sur-Orge (Essonne), avait disparu depuis le 11 mai. Toujours hospitalisée, elle souffre d'une forte déshydratation et de multiples contusions.

"Pour l'instant, elle est choquée et désorientée", a indiqué une source proche du dossier. "On n'arrive pas à savoir si c'est une tentative de suicide ou si elle a été poussée. Ses propos sont trop confus."

Elle aurait fait une chute de 8 mètres dans ce pilier creux d'une bretelle désaffectée de l'A86, où elle dit avoir passé une dizaine de jours. Elle a été découverte samedi après-midi par des Roms, "qui étaient dans le coin et qui ont entendu des voix. Finalement, ils ont appelé les pompiers", a-t-on expliqué de même source.

Ces derniers ont mis plus d'une heure à la sortir du pilier.

jeudi 23 mai 2013

Hommage aux anciens


A l’occasion du 56e congrès fédéral de la fédération nationale des associations de sapeurs-pompiers de Paris (Fnaspp), qui s’est tenu à Saint-Victoret et Chateauneuf-les-Martigues, un hommage a été rendu aux anciens de la BSPP. En présence du général Glin, commandant la Brigade, et du colonel Jorda, directeur départemental des sapeurs-pompiers des Bouches du Rhône, une plaque en honneur de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris a été inaugurée. Une centaine de participants, venus de la France entière, a été témoin de cet hommage appuyé en direction de ceux qui ont donné leur vie pour sauver celle des autres. 


Super Puma est venu récupérer l'hélicoptère de la Sécurité Civile accidenté en Haute-Loire

La mission, particulièrement délicate et spectaculaire, a été confiée à ce "Supercopter" de RTE. Un Super puma EC 225 qui est venu récupérer, jeudi, l'hélicoptère de la Sécurité Civile victime quelques jours plus tôt d'un atterrissage forcé dans un champ de Haute-Loire.



Il aura fallu plusieurs heures à Super Puma pour mener à bien cette délicate opération de sauvetage. Mais il a réussi. Cet hélicoptère RTE est parvenu à hélitreuiller un autre hélicoptère, pesant près de trois tonnes, et à le déposer sur une plateforme.

Un super hélico de la classe des 11 tonnes, fabriqué par Eurocopter. C'est le dernier né de la famille des Super Pumas. Capable de transporter une charge pouvant aller jusqu'à 4,5 tonnes, il est surtout utilisé pour des interventions de maintenance et de construction de lignes électriques aériennes. Il intervient aussi pour la réalisation de travaux sur de grandes infrastructures. Et il peut également effectuer des interventions d'urgence dans différents secteurs d'activité.

Jeudi matin, il est venu récupérer l'hélicoptère de la Sécurité Civile qui avait été appelé en renfort, lundi après-midi, pour tenter de localiser le corps d'un kayakiste qui venait de se noyer dans l'Allier. L'hélicoptère s'est laissé surprendre par des lignes à moyenne tension. Ses pâles ont été sectionnées, contraignant l'appareil à se poser en catastrophe dans un champ sur la commune de Cerzat, près de Langeac en Haute-Loire.

C'est donc dans ce champ, au bord de l'Allier, que le Super Puma de RTE est venu récupérer l'hélicoptère sérieusement endommagé. L'appareil a été ensuite acheminé jusqu'à Nîmes, aux ateliers de la Sécurité Civile, où il devrait être réparé.


mercredi 22 mai 2013

Landerneau.Les pompiers déménagent


Les sapeurs-pompiers de Landerneau ont inauguré leur nouveau centre de secours, en fin d'après-midi, ce mardi. Un nouvel outil vaste (2.546 m² de bâtiments, une tour de 27 mètres de haut, 4.420 m² de surfaces extérieures) et moderne qui améliorera considérablement leurs conditions d'intervention et permettra d'anticiper sur les futures évolutions d'une activité de plus en plus exigeante.



Mais avant de gagner leur nouveau centre de secours, sur les hauteurs de Landerneau, à Mescoat, les femmes et hommes disponibles parmi les 55 pompiers volontaires et 5 professionnels ont quitté en convoi leur vieux centre de la route de Quimper, inauguré en 1973. Le défilé des douze véhicules plus la remorque, sirènes hurlantes, en centre-ville a naturellement attiré l'oeil et les oreilles de la population landernéenne qui a acclamé ses pompiers sur leur passage.


Ce nouvel investissement a été financé au 2/3 par la Communauté de Commune du Pays de Landerneau-Daoulas

Diaporama du 1er trimestre 2013 de la BSPP



En Haute-Loire, un hélicoptère de la Sécurité Civile accidenté au cours d’une opération de sauvetage d’un kayakiste

C’est un accident inhabituel : Alors qu’il cherchait à repérer le corps d’un kayakiste dans les eaux en crue de l’Allier, un hélicoptère de la Sécurité Civile a sectionné les fils d’une ligne électrique. L'appareil s'est alors posé brusquement, dans un pré.


Un kayakiste de 65 ans est mort noyé le lundi de Pentecôte dans les eaux en crue de l'Allier, dans le département de la Haute-Loire, Les opérations de secours ont été perturbées par un incident survenu à l'hélicoptère qui partait à la recherche du corps.

Des touristes allemands ont donné l'alerte en apercevant le sexagénaire, pris dans les tourbillons de l'eau vers le barrage de Cerzat, dans son kayak gonflable, vers 15H30. Les plongeurs du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 43), n'ayant pu intervenir immédiatement en raison des remous, un hélicoptère de la sécurité civile a été appelé en renfort.

L'appareil est parvenu à localiser le corps, non loin de son embarcation, mais les pales de l'hélicoptère ont alors sectionné trois lignes à moyenne tension, l'endommageant et le contraignant à se poser dans un champ voisin. Aucun blessé n'est à déplorer.


Les pompiers de plus en plus sollicités mais moins pour sauver la vie


Moins d’incendies, moins d’accidents de la route mais plus d’interventions d’ordre social: les pompiers sont de plus en plus sollicités pour des «non urgences», parfois très éloignées de leur coeur de métier. «Jusqu’à faire le samu social», dit un dirigeant des pompiers.
«A la campagne, les médecins se déplacent moins qu’avant», affirme le docteur Jean-Paul Rosati, pompier dans l’Allier. «Une dame un peu essoufflée peut avoir le réflexe de se tourner vers les pompiers. Comme, pour nous, ça peut toujours être grave, on envoie un véhicule» même si au final il n’y a «pas grand chose».
«Il y a beaucoup d’interventions qu’on considère comme de la +bobologie+. C’est-à-dire que la personne aurait pu prendre sa voiture pour aller à l’hôpital», résume Sylvain Goujard, expert psychologue des pompiers dans le Rhône.
En ville, «quand on intervient pour récupérer un SDF sur la voie publique, on répond à une mission de service public que plus personne ne veut faire», déclare le colonel Eric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), en marge des journées scientifiques européennes du service médical des sapeurs-pompiers à Bourg-en-Bresse.
Il y a dix ans, en 2002, les incendies et les accidents de la route représentaient 31% des interventions des pompiers. En 2011, ce ratio a été divisé par deux. Pourtant, le nombre des interventions n’a cessé de croître: en France, les pompiers «interviennent» toutes les 7,4 secondes. Mais de moins en pour «sauver ou périr» pour reprendre la devise des pompiers de Paris.
«Les pompiers font le travail des ambulanciers»
Il n’existe pas à proprement parler de chiffres pour mesurer les interventions «non urgentes» des pompiers. Mais les «malaises ou maladies à domicile par situation de carence» ont doublé. Concrètement, cela veut dire que de plus en plus, «les pompiers font le travail des ambulanciers», note un pompier alors que, normalement, ce qui concerne la médecine ambulatoire revient aux ambulanciers.
«On est de plus en plus à la frontière de l’urgence vitale et de la permanence de soins. Mais la permanence de soins, nous ne sommes pas faits pour ça», dit le docteur Rosat.
«On est de plus en plus sollicités en tant que service public ultime, parfois pour des misères sociales, comme si on était le samu social», affirme Patrick Hertgen, vice-président chargé du secours à la personne à la FNSPF. «Ca peut être notre rôle mais aujourd’hui on est financés et dimensionnés pour faire de l’urgence», souligne-t-il.
«Quand les gens sont en difficulté, c’est notre mission. Si personne ne vient, qu’est-ce qui va se passer ?», demande le colonel Eric Faure. «Il y a un besoin et la précarité sociale ne va pas y mettre fin. La question dès lors est de savoir comment mieux s’organiser pour y faire face. Peut-être y a-t-il besoin de moins de pompiers sur certaines interventions ?», demande-t-il.
Le social, «c’est de plus en plus fréquent, mais ça fait partie de nos missions», assure Sandrine Ferber, infirmière à Colmar et membre du conseil national des sapeurs pompiers volontaires. «Donner à manger au chat d’une petite vieille avant de l’emmener à l’hôpital, parce que c’est une source d’inquiétude pour elle, c’est une partie intégrante de notre mission.»
«Le problème, c’est que nous sommes formés pour intervenir sur des risques vitaux», affirme le pompier psychologue Sylvain Goujard. «Quand on intervient sur une personne en alcoolémie élevée, nos outils de secouristes ne sont pas efficients et donc on agit en fonction de notre intuition».

Accident mortel à Cavaillon : l’enquête se poursuit


L’enquête se poursuit après le tragique accident qui a coûté la vie à deux jeunes Vauclusiens dans la nuit de samedi à dimanche.
Élodie Neri, 24 ans, et son compagnon, Nordine El Ayouchi, 30 ans, circulaient sur la route d’Avignon, à Cavaillon, lorsque, pour une raison encore indéterminée, leur Peugeot 106 a quitté la route et percuté un arbre.
Un choc violent qui ne leur a laissé aucune chance. À l’arrivée des secours, vers 1 h 20, les deux victimes étaient décédées.
Élodie Neri, originaire de Cheval-Blanc, était vendeuse en boulangerie. Son compagnon était employé au Super U de l’Isle-sur-la-Sorgue. Les résultats des analyses et prélèvements d’usage devraient être connus d’ici peu et permettront sans doute aux enquêteurs de faire la lumière sur ce nouveau drame de la route.

Charente : enceinte, elle appelle les pompiers et accouche au téléphone


Un appel parmi d'autres, ce mardi matin, à 8 heures, au centre opérationnel d'incendie et de secours (Codis) d'Angoulême. Au bout du fil, une jeune femme de Saint-Mary, un village du Nord-Charente. Enceinte, elle vient de perdre les eaux.
"On a déclenché les secours de Chasseneuil et, en parallèle, le Samu a envoyé une équipe médicale. Mais comme on sentait que c'était proche, on a décidé de garder la maman en ligne", témoigne l'adjudant-chef Renaux, chef de salle au Centre de traitement de l'alerte (CTA).
"On lui a donné tous les conseils, on l'a réconfortée. Ce n'était pas son premier enfant, elle était très réceptive à ce qu'on lui disait." Au bout de vingt minutes, elle a fini par accoucher. "C'était un peu stressant, ça a mis trente secondes, et on a entendu le bébé crier... On lui a expliqué qu'il fallait le mettre sur elle". C'est une fille qui a poussé son premier cri au téléphone. Petit moment d'émotion au CTA, autour du sergent Gerecht, l'opérateur qui n'a pas lâché le combiné.
Les secours sont arrivés sur place "cinq minutes plus tard". Âgée d'une trentaine d'années, la maman et sa fille ont été conduites à la maternité de l'hôpital de Girac.

Bordeaux : ivre, il emprunte un camion de pompiers


Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 5 heures, un jeune de 20 ans demeurant dans le Cubzaguais a été interpellé pour vol de véhicule.
En sortant de discothèque avec des amis après une soirée arrosée quai de Paludate, il a aperçu des pompiers qui portaient secours à un jeune dans la rue. Derrière eux, le véhicule de secours et d’assistance aux blessés les attendait. Vide.
Le jeune fêtard s’est précipité sur le camion, s’est assis derrière le volant, a démarré et fait une cinquantaine de mètres. Vite rattrapé par un pompier et par la patrouille, il a été placé en garde à vue à la permanence judiciaire.
Penaud une fois les vapeurs d’alcool dissipées, il a plaidé coupable. Il sera sanctionné par la justice lors d’une comparution par reconnaissance préalable de culpabilité.